D’Ibiza à l’Artois, retour sur ce RC Lens – PSG qui avait fait trembler Bollaert

Il y a un an presque jour pour jour, le 30 avril 2020, le RC Lens validait son retour en Ligue 1 au terme d’un conseil d’administration exceptionnel de la LFP et d’une journée pas tout à fait comme les autres. Mais, privé de fête populaire pour la montée en raison de la pandémie de Covid-19, le public artésien a véritablement revu la lumière de la L1 le 10 septembre 2020, en frappant un grand coup face au PSG (1-0). « Ce match avait contribué à donner de la confiance aux joueurs, lâche Franck Haise, le coach du RC Lens. On avait déjà réalisé un bon match à Nice lors de la première journée, sans être récompensés (2-1). »

Simon Banza, l’attaquant du RC Lens, était titulaire au match aller. PHOTO MATTHIEU BOTTE – VDNPQR

« Ce n’était pas une équipe de la région parisienne… »

Ce duel face aux Parisiens, initialement prévu le 29 août, avait été repoussé de presque deux semaines. Le club de la capitale, qui sortait d’une finale de Ligue des champions perdue face au Bayern Munich (1-0), avait obtenu le report de ce match à Bollaert-Delelis. Surtout, la polémique avait enflé lorsque les hommes de Thomas Tuchel avaient pris quelques jours de vacances à Ibiza (Espagne), contractant quelques cas positifs au Covid-19 chez les joueurs majeurs (Mbappé, Icardi, Neymar, Di Maria, Marquinhos, Paredes, Navas). Rico n’était pas encore qualifié et Draxler était blessé. « Malgré les absences, cela restait le PSG quand même, sourit Franck Haise. Ce n’était pas une autre équipe de la région parisienne, c’était bien le PSG. »

Ce jeudi-là, devant 5000 supporters qui chantaient pour 38 000, les équipiers de Loïc Badé avaient offert un match plein en terme d’intensité. Gonflés à bloc par la causerie de Franck Haise, ils avaient contenu les Parisiens, les laissant à une seule vraie occasion dans la rencontre (un tir enroulé de Ruiz en première période), en dépit d’une possession écrasante (79%). « Verratti s’agaçait de plus en plus au fil du match,avait expliqué Jonathan Gradit. On s’est dit que c’était bon signe. On était très solides, et j’avais l’impression qu’on aurait pu jouer des heures et qu’ils ne marqueraient jamais. »

Les Lensois avaient marqué grâce à Ignatius Ganago, félicité ici par Manu Perez. PHOTO MATTHIEU BOTTE – VDNPQR

« Ça avait été une belle victoire, résume Yannick Cahuzac. Il y avait encore du monde dans le stade. Cela nous avait lancé sur une bonne série. On n’a plus la même équipe qu’à l’époque. Je pense qu’on a plus de maturité, qu’on est meilleurs qu’aujourd’hui. Mais c’était un match de début de saison. Ce sera donc un tout autre match ce week-end. » Ignatius Ganago, emmagasinant de la confiance sur ce but, avait libéré les Lensois sur une réalisation pleine de malice, de puissance et de précision (1-0, 57e). Il s’attend évidemment à une autre rencontre samedi. « On veut continuer à se mesurer aux grosses équipes, à essayer de rivaliser, explique le Camerounais qui revient fort depuis deux matchs. Ce sont des matchs qui font rêver. Se tester face à des joueurs de la trempe de Marquinhos ou Kimpembe, c’est excitant. Après, c’est vrai, ce ne seront pas les mêmes équipes. » Mais le RC Lens se contenterait assurément d’un même résultat…

Florian Sotoca, l’attaquant du RC Lens, avait manqué de peu le doublé. PHOTO MATTHIEU BOTTE – VDNPQR

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