D’abord Clermont, après Paris, facile à dire…

Les Lensois sont encore en convalescence après la déculottée de Brest. Le nul contre Angers, et notamment la première période, a montré qu’ils n’étaient pas totalement remis. Et c’est un match aussi compliqué que les deux précédents qui les attend à Clermont, ce mercredi soir.

Les Auvergnats, cinq défaites de rang dans les crampons, sont loin d’être en perdition. Ils manquent un peu d’efficacité offensive et encaissent surtout un peu trop de buts par rapport aux situations réelles de match.

C’est typiquement ce qu’on appelle un match piège pour Lens. Encore plus quand se profile trois jours après le Paris Saint-Germain. On imagine les sollicitations de la famille, des amis, des connaissances plus ou moins proches et tous ceux qu’ils sont amenés à fréquenter au quotidien pour ce match de gala.

Éviter le piège

Massadio Haïdara l’a assuré : « De mon point de vue, je prends les matchs un par un. C’est plus l’engouement autour, les gens parlent beaucoup. Nous, je vous rassure, on est très concentrés sur Clermont. On verra Paris quand Clermont sera passé. »

Même son de cloche chez Jonathan Gradit : « Le piège serait de se focaliser sur le PSG. Je pense qu’on l’évitera ; je l’espère, du moins. Le match le plus important de la semaine, c’est d’abord Clermont. Ce ne sera pas facile, Nice a galéré là-bas. Il n’y a aucun match facile en Ligue 1, on a été rappelés à l’ordre à Brest. Il faut garder cet exemple en tête. Après, ce sera un bonus contre Paris, avec un stade plein, une ambiance exceptionnelle, des stars qu’on ne pensait pas affronter un jour. »

Franck Haise a aussi mis en garde ses joueurs. Il l’avait fait contre Brest et ça s’était malgré tout mal terminé (4-0). Cette fois, il faut espérer que la leçon aura été retenue. « On aura la réponse mercredi à 23 h ou avant. L’entame de match sera très importante. Il faut prendre le match qui vient avec beaucoup d’envie, de détermination. C’est le match de mercredi qui m’intéresse d’abord. C’est humain, mais il faut préparer 38 journées de la même manière. »

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