Corentin Jean, prêté à Lens par Toulouse : « Je n’ai pas hésité »

Recruté pour renforcer le secteur offensif et accroître la concurrence, ce qui peut signifier que Benjamin Moukandjo ne restera pas en Artois, Corentin Jean, prêté avec option d’achat par Toulouse, sera opérationnel pour le déplacement de Lens à Guingamp ce samedi (18h30). L’attaquant explique les ressorts de sa très forte motivation.

« Dans quelle mesure avez-vous choisi de renforcer le RC Lens ?
Quand Lens est venu aux renseignements, je n’ai pas hésité. Je sais qu’il y a ici énormément de ferveur, un gros engouement, beaucoup de supporteurs et de l’ambiance. Pour un joueur, c’est difficile de refuser ce genre de proposition. Cette année, le club a beaucoup d’ambition, notamment la montée en L1. Ce challenge m’a beaucoup motivé pour venir ici.

Comment Philippe Montanier compte-t-il vous utiliser ? 
Il n’avait pas trop mon type de profil dans son effectif, avec de la vitesse et la recherche de la profondeur (dans les transitions). Il attend que je m’épanouisse, que je m’insère dans la continuité de l’équipe qui a fait une bonne première partie de saison et que j’aide le club le plus possible pour atteindre ses objectifs.

« Au TFC, c’était plus compliqué en termes de cohésion et les résultats ne suivaient pas »

Êtes-vous apte à commencer des matches après votre travail en compagnie d’un préparateur athlétique que connaissait Florian Ghisolfi (coordinateur sportif artésien) lors de son passage à Reims ?
On a fait du très bon boulot. Je me sens vraiment bien. Sur mon genou (il a été touché à un ligament croisé d’un genou fin mars 2019), je n’ai plus aucune appréhension. Je suis proche de mon pic de forme. Il faut continuer comme ça. Ce qui me manque, c’est d’enchaîner les matches. J’espère que ça va vite revenir. C’est sûr qu’en passant de Toulouse à Lens, c’est plus confortable pour moi. Ici le groupe vit bien, il y a une belle ambiance. Au TFC, c’était plus compliqué en termes de cohésion et les résultats ne suivaient pas.

Après Troyes et Monaco, on a l’impression que vous venez relancer votre carrière en Artois…
C’est vrai. J’ai démarré très fort et j’ai fait des choix de carrière qui sont là. Si je pouvais changer, je ferais autrement. Mais je ne regrette rien. Ces dernières années, je n’étais pas en pleine forme. Il y a un défi à relever ici. Je veux montrer de belles choses.

« Mon seul objectif est, comme le club, de monter en L1 »

Les nombreux ex-Toulousains présents à Lens (Cahuzac, Fortes, Michelin, Debève) ont-ils influencé votre choix ?
Pas forcément. J’ai eu Cahu (Cahuzac) au téléphone. On a parlé du club. Mais au-delà de ça, le club me donnait envie. J’avais dit que si Lens venait aux nouvelles, je n’hésiterai pas.

Que retiendrez-vous de votre séjour toulousain ?
Rien ne s’est vraiment passé comme je l’espérais. Je suis arrivé en prêt de Monaco. Mes six premiers mois étaient de belle facture. Puis j’ai plongé comme toute l’équipe. Même si c’était mentalement difficile par moments, ma blessure n’a rien arrangé. Je suis animé d’un sentiment de revanche. Je veux montrer ce que je vaux.

Ce prêt avec option achat signifie-t-il que vous allez vous inscrire à Lens dans la durée ?
Pour l’instant, je ne peux pas trop vous dire. Je viens à peine d’arriver et mon seul objectif est, comme le club, de monter en L1. Si on monte, il y aura sans doute des discussions mais pour le moment je ne réfléchis pas à ça. »

publié le 16 janvier 2020 à 16h28

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