« C’est le moment de donner de la place à tout le monde », confie Franck Haise

Après les semaines à trous, voici venu le temps des semaines pleines, et même bien pleines, pour le RC Lens. Ainsi, le club artésien, qui n’avait jusque-là disputé que huit matchs en trois mois pour cause de trêves internationales et, surtout, d’épidémie de Covid-19 à La Gaillette, a entamé à Dijon une nouvelle série de huit matchs, mais à jouer cette fois en un seul mois. Ce qui implique que d’ici à Noël, les cadences vont tripler.

Et fatalement, c’est une nouvelle donne pour Franck Haise, qui avait déjà la problématique en tête, dimanche, au stade Gaston-Gérard, alors que ses joueurs étaient encore sous la douche. « L’équation change », a confirmé l’entraîneur. Avec à l’esprit la venue de Nantes, mercredi, au stade Bollaert-Delelis (match en retard de la 8e journée), qui sera suivie de celle d’Angers, dimanche (12e journée).

« Montrer qu’il y a un vrai effectif au RC Lens »

Trois matchs en une semaine quand on est juste en train de retrouver du rythme, ça fait beaucoup, c’est soudain. Et cela va contraindre à mettre en place une vraie rotation, à désigner de nouveaux titulaires pour garder de la fraîcheur et éviter les blessures. Pour Franck Haise, c’est inévitable. Et c’est en même temps appréciable, car cela peut permettre de concerner du monde.

« Ça va montrer qu’il y a un vrai effectif au RC Lens et des joueurs qui se donnent beaucoup la semaine, assure le technicien. On est vingt-cinq joueurs actuellement, puisque j’ai presque tout le monde en ce moment à l’entraînement. Évidemment, les vingt-cinq ne joueront pas. Mais on ne gagnera pas et on ne fera pas des performances sur les cinq prochains matchs à onze. C’est le moment de donner de la place à tout le monde. »

Trois jours après la victoire et le clean sheet à Dijon (0-1), le coach artésien va donc largement modifier son onze de départ face à Nantes. La seule fois où le cas s’est présenté cette saison, entre la victoire face à Paris (1-0, le 10 septembre) et celle à Lorient (2-3, le 13), il n’avait pas hésité à effectuer cinq changements, soit la moitié de l’équipe, malgré l’impact de la victoire face au champion de France. On peut donc imaginer qu’il suivra la même logique cette fois.

Le principe des rotations a d’ailleurs commencé dès le match à Dijon, puisque Franck Haise s’est passé de Gaël Kakuta au coup d’envoi dans la perspective des deux matchs suivants. De manière générale, le staff technique cherche à équilibrer les temps de jeu au maximum. Le secteur qui tourne le moins est la défense avec Gradit (642 minutes de jeu), Badé (720), Medina (720), trois joueurs qui n’ont manqué qu’un seul match pour cause de suspension. Les autres piliers sont Doucouré (697), Cahuzac (599), Clauss (550) au milieu, Sotoca (663) et Kakuta (621) en attaque. Pour le reste, ça tourne. Et pour Nantes, c’est ouvert !

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