A défaut d’être chaleureux, le stade Gaston Gérard s’avère facile d’accès. Le parking visiteur bien rempli laisse augurer d’une bonne assistance dans le parcage. En tout cas près du double de l’année précédente, ce qui avait pourtant amplement suffit à couvrir les esquisses de bruits des spectateurs dijonnais.
Tandis que les plus pressés pénètrent dans l’enceinte sur les coups de 13 heures, les derniers attendront encore de longues minutes, le temps de discuter, finir leur bière, préparer un nouveau mélange, tirer 2-3 lattes… « Tu viens d’où ? » ; « Ah ouais, j’ai déjà vu ta gueule l’année dernière… » Toujours les mêmes visages, les sourires en coin, les blagues à ras du sol, les tapes dans le dos… On serre des mains à droite, à gauche, on partage un verre, on siffle la demoiselle nouvelle venue.
Dans un sourire, le steward annonce que la place est offerte par le club*. Beau geste. Symbolique mais c’est aussi pour ça qu’on aime le Racing. « Comme l’année dernière, merci.» Les présidences changent, pas les bonnes habitudes.
Gaston Gérard, c’est comme dirait le voisin, « Vivement qu’on remonte en Ligue 1 pour en finir avec ces déplacements pourris » ! Deux nouvelles tribunes, moyennement garnies, deux petits groupes de supporters, une mascotte qu’il aurait fallu refouler à l’entrée du stade. C’est la Ligue 2, bref. On retrouve les vieilles habitudes. Les quelques cinq-cents supporters lensois donnent une idée de ce que pourrait être un public à l’échelon supérieur. Ça ne plaît pas aux dijonnais. Quand on ne supporte pas son équipe on préfère siffler l’adversaire.
Il fait chaud, l’ambiance monte d’un cran au coup d’envoi et les chants se succèdent. Le gros du parcage se masse sur la partie basse de la tribune. Autour des drapeaux, ça transpire un peu… Ceux qui veulent suivre le match plus tranquillement prennent de la hauteur mais on ressent un vrai bloc soudé derrière ses couleurs. Pas une osmose totale mais une envie commune de soutenir son club. Au milieu de tout ça, un nid de guêpes… Sérieusement !
L’ouverture du score dijonnaise ne décourage personne puis, Ludovic Baal se sent pousser par 500 personnes jusqu’à offrir l’égalisation : 45ème minute, le parcage explose, ça chante, ça danse, ça rage un peu même. Les joueurs ne manquent pas de venir en profiter au pied de la tribune. La mi-temps calme tout le monde et le début de la seconde période est poussif. Les voix sont rauques, la chaleur pèse autant que sur le terrain. La voix revient avec les assauts lensois avant de s’éteindre définitivement pour les dernières minutes, le match nul convenant finalement à tout le monde. On félicite les joueurs, s’étripe pour un maillot, plaisante sur le fait que personne n’a chuté de la main courante cette année, reluque la voisine… C’était bien, au final. On reviendra ? Non merci, la Ligue 2 ça va bien trois saisons…
Fildarleloubard, au stade Gaston Gérard
*pour les supporters ayant réservé
Un peu bizarre cet article… On n’apprend pas grand chose et ce n’est pas excellemment bien écrit. Je comprends pas trop le choix de rclensois sur ce coup !! Poster un article qui parle de « reluquer des gonzesse », « fumer des joints et faire des mélanges »… Non que je sois contre mais est ce que ça a sa place ici !?
Salut Antoine,
L’idée de cet article n’est pas de raconter le match du terrain mais d’apporter une autre vision, celle des tribunes, et notamment pour tous les passionnés qui traversent la France chaque samedi. En résumé, un déplacement vécu de l’intérieur, avec toutes les différences parmi nous supporters, qui pourtant soutenons chacun à notre manière le Racing. Et, crois-moi, ça colle pas trop mal à la réalité.
Sympa !
Fil je te découvre poète … bravo mec, beau récit !!!
Edit : Si t’es sur la photo, dis moi qui en mp ^^
Merci mec,
Par contre je ne peux pas être sur la photo car…elle n’a pas été prise à Gaston Gérard !!!
Cinq cents supporters , c’est …..ENORME……!!!!!!!!
Excellent récit d’une belle après-midi! Merci
fildarleloubard félicitation pour cet écrit on en vie de l’intérieur d’un déplacement,