Présent en conférence de presse ce samedi, le défenseur central lensois Loïck Landre a évoqué la rencontre de Ligue 2 face à Arles Avignon :
Les résultats de ce vendredi semblent favorables au Racing…
Le plus important reste notre rencontre de lundi. On va faire en sorte de produire le meilleur match possible, et surtout de prendre les trois points. Peu importe la manière. Et c’est là qu’on pourra voir combien on a de points d’avance sur les poursuivants. Ca ne sert à rien de compter pour l’instant.
Que pensez-vous de votre prochain adversaire ?
Comme toutes les rencontres à Bollaert, ce sera un match difficile. Il va falloir répondre présent dans l’impact, dans l’engagement, et être efficace comme on sait le faire. C’est une équipe qui défend très bien et qui a de bonnes armes offensives. On va être opposé à une bonne équipe, lundi.
Comment expliquez-vous les difficultés actuelles du Racing à domicile ?
Nos quelques contre-performances ont sans doute donner des idées aux équipes qui viennent à Bollaert. Depuis notre défaite face à Istres, nos adversaires se disent qu’il y a moyen de faire quelque chose. Elles sont bien en place défensivement, et tentent des contres. Manque de bol, on prend souvent un ou deux buts en première mi-temps. Après, on doit courir après le résultat, et ce n’est pas facile. On parvient à revenir mais c’est sûr qu’il va falloir être plus costaud défensivement. Même si l’on ne doit gagner qu’un à zéro, il ne faut pas que l’on prenne de but. Si l’on parvient à marquer en premier, cela deviendra compliqué pour notre adversaire.
Ces buts pris en début de match, cela semble devenir une malédiction…
Non. Face à Dijon, on est tombé contre une équipe qui est très bien entrée dans son match. Pour Le Havre, pareil : sur un contre, ils ont réussi à marquer sur l’une de leurs premières occasions. Forcément, cela leur donne confiance. On sait très bien que cela donne un coup au moral de l’équipe qui reçoit. C’est ce qui nous fait un peu défaut. Prendre ces buts en tout début de match, ce n’est jamais bon.
Que faut-il changer, dans l’état d’esprit, pour faire tourner la roue à domicile ?
Les bons ingrédients ? L’agressivité. Peu importe que ce soit en défense ou en attaque, il faut faire les efforts et se battre pendant quatre-vingt-dix minutes. Peu importe la manière : l’important est de ne pas prendre de but. On sait qu’on possède des attaquants qui pourront faire la différence. Il faut que l’on soit plus solide à domicile. A l’extérieur, c’est dans cet esprit-là que l’on démarre les matchs. Il faut que ce soit pareil à la maison. Je pense que le problème est avant tout mental. On arrive à battre le leader alors qu’il était invaincu à domicile. On a quand même frappé fort. Alors, à domicile, il faut qu’on fasse encore plus. C’est rageant : les équipes qui viennent à Bollaert, sont un peu trop en confiance à mon goût. Il va falloir renverser cela. Dès lundi, il faudra leur marcher dessus, et obtenir enfin cette première victoire à domicile en 2014. Et ce serait bien pour notre public. La dernière fois, ils ont encore battu le record d’affluence, et c’est triste de ne pas pouvoir faire le clapping avec eux à la fin.
Heureusement, face à Tours, vous parvenez à nouveau à revenir…
C’est ce qui fait notre force : on ne lâche pas. On a de la force mentale. On l’a démontré sur presque tous les matchs en 2014. Si on mène au score, on ne prend pas de but. Si on est menés, on revient. Si on doit gagner à la fin, on gagne à la fin. On ne lâche pas, et c’est ce qui fait souvent la différence.
Le mot d’ordre, cette semaine, après votre succès à Metz, est-il « confirmation » ?
« Confirmation », non. Ces derniers temps, après chaque match à domicile, on avait réalisé un bon résultat, puis on faisait à nouveau une contre-performance à la maison. Non, pour lundi, il s’agit non pas d’une confirmation mais d’une obligation ! Nous avons l’obligation de remporter ce match ! Les matchs nuls à domicile seront toujours pour nous des contre-performances. Et peu importe que l’on gagne dans le même temps nos matchs à l’extérieur. Devant un tel public, on se doit de prendre les trois points.
Le sprint pour l’accession en Ligue 1 a déjà débuté ?
Oui, pour moi, cela a débuté depuis début février. On a conscience que les victoires deviennent de plus en plus compliquées à obtenir car certaines équipes jouent le maintien, d’autres espèrent grappiller des points pour s’approcher du podium. Tous les matchs deviennent difficiles, et cela se voit aussi sur les autres résultats : c’est serré. On voit hier, par exemple, le CA Bastia l’emporter contre Troyes. Il y aura de plus en plus de surprises. C’est pourquoi, il faut prendre les matchs les uns après les autres.
On a l’impression qu’en évoluant dans l’axe, vous avez retrouvé un positionnement qui correspond mieux à votre profil de jeu…
Oui. Dans l’axe, mes qualités rejaillissent mieux sur le collectif. Je suis quelqu’un qui préfère évoluer face au jeu, dans l’axe. C’est mon poste de prédilection, et forcément, je m’y sens plus à l’aise. Sur le côté, je peux dépanner mais c’est vrai qu’en le début de saison, ce n’était pas trop ça. J’ai eu la chance de revenir dans l’axe, et de m’y exprimer au mieux.
Comment expliquez-vous votre mauvais début de saison ? Un problème d’intégration, de condition physique ou ce positionnement sur le côté ?
C’est vrai qu’en début de saison, j’ai eu une préparation un peu tronquée. Je n’étais pas au mieux physiquement. Par le passé, j’avais déjà joué à ce poste-là mais c’était plus pour dépanner. Alors que là, je partais dans la peau d’un latéral droit. Il fallait jouer comme un vrai latéral. Il fallait défendre et attaquer, et c’est vrai que n’est pas forcément mon registre. Mais bon, je joue où l’on me demande de jouer.
Est-ce que, depuis ces dernières années, vous ressentez une progression dans votre jeu, dans vos certitudes, dans votre tête et dans vos jambes ?
Oui, largement. Lorsque j’ai été prêté la première fois, j’avais dix-huit ans. Aujourd’hui, j’en ai vingt-et-un. Je pense que j’ai beaucoup plus de maturité dans mon jeu. Je pense avant tout à être un défenseur efficace car à ce poste, la moindre erreur se paie cash. J’essaie donc d’être efficace, agressif, et de prendre le moins de risques possible. Ma priorité est que mon équipe ne prenne pas de but.
Le clapping source de motivation?! :-)
C’est quand même un joueur régulier. Je le prèfère à Kantari en tout cas !
Autant il était faible arrière droit , qu’ en défenseur centrale on oublie son mauvais début de saison .
Comme quoi jouer a son poste et une bonne chose pour ce joueur pétri de talent.