La défaite de trop ?

Une claque. Comment mettre à terre le début d’une œuvre commencée en première période et le travail effectué en amont. Lens connaît la réponse, bien aidé par sa défense trop laxiste, par un manque de combativité une fois un genou à terre et par un Touré opportuniste. Ibrahima bien sur. Parfaitement mis sur les rails par Rudy Riou, fautif d’avoir relâché le ballon sur le premier but et permettant à l’attaquant monégasque d’ouvrir le score (48e), esseulé ensuite sur une flagrante absence de marquage d’Alassane Touré et idéalement placé pour ajuster de la tête le portier lensois (50e). Un retour des vestiaires cauchemardesque pour un Racing qui avait jusqu’ici opposé bien plus que de la résistance au favori incontesté du championnat. Mais il était écrit que la soirée serait celle des Touré. Si celui de Monaco en avait profité pour inscrire ses 7e et 8e réalisations de la saison, le défenseur artésien allait encore faire parler de lui, encore en mal…  Alors que l’équipe de Jean-Louis Garcia coulait à pique, Touré commettait l’ultime faute, celle de trop, celle faisant exploser Bollaert. Tzavellas s’écroulait dans la surface, penalty logique et rouge pour le jeune défenseur lensois. Valère Germain se chargeait de noyer définitivement le Racing. Dès lors, tout Bollaert hurlait son amour pour ses couleurs et conspuait ses joueurs. Mais plus que l’équipe, celui avant tout visé était Jean-Louis Garcia. Las de l’absence de résultat et de réaction d’un club qui s’effondre petit à petit dans ce championnat, la Marek, d’une seule voix, lançait les premiers « Garcia, Garcia, démission ». La cocotte n’a cette fois pas attendu longtemps avant d’exploser. Et pourtant, le silence des premières minutes suite à la grève des spectateurs envers les horaires de diffusion des matchs de L2 avait vite laissé sa place à un encouragement nourri, pour venir récompenser une première demi-heure pleine d’espoirs.

Pas récompensé…

Un Lens timoré, Lens stressé, doutant légitimement après un début de saison raté, il n’en a rien été. Appliqué et conquérant, à l’image d’un Bergdich bien en jambe pour son premier match de la saison, le RCL était idéalement rentré dans la partie. Solide au milieu, rassurant derrière et combinant de manière très intelligente devant, le Racing Club de Lens aurait pu ouvrir le score par Valdivia sur coup-franc (8e). Mais sa frappe lointaine trouvait une belle claquette de Subasic. Puis, c’était au tour de Pollet de tenter sa chance, sans plus de réussite puisque le gardien monégasque captait en deux temps la frappe du numéro 9 artésien. La dernière occasion digne de ce nom résultait d’un jeu à trois entre Baal, Valdivia et Bergdich. Mais la frappe de ce dernier, trop croisée, ne venait pas inquiéter le portier croate (14e). Si les Sang et Or continuaient de proposer une belle opposition aux hommes de la Principauté, plus rien ne sera à se mettre sous la dent jusqu’à la pause. Encourageantes, les 45 premières minutes se sont finalement achevées sur un rythme soporifique. Mais Lens tenait la dragée haute aux joueurs de Claudio Ranieri, suffisant pour que les Corons soient chantés pleins poumons par les 17 141 supporters présents.

Lens est en crise

Touré se chargeait donc rapidement de glacer Bollaert. Comme en début de match, un silence de cathédrale régnait à Bollaert, mais pour des causes directement en lien avec le déroulement de la partie. Un silence avant que la Marek ne se charge de chambrer ses joueurs et son entraîneur. S’il est toujours, ce soir, celui des Sang et Or, Jean-Louis Garcia pourrait bien avoir connu sa sortie sur le banc lensois. C’est en tout cas maintenant le souhait de tout un stade qui, après le triplé d’Ibrahima Touré (88e), reprenait de plus belle le « Garcia démission » devenu le nouveau tube de Bollaert. André Delelis, dont sa fille a rendu un vibrant hommage avant le coup d’envoi, méritait certainement un meilleur « au revoir »…

Laurent Mazure pour rclensois.fr

8 commentaires

  1. #47445 blandiacum 61 -

    Il va falloir que tout le monde se ressaisisse car je vois mal Lens allait gagner ou prendre le point du match nul à Nantes qui est également notre bête noire!!!!
    Alors joueurs lensois, bosser, bosser et bosser, y a du pain sur la planche!!!!

  2. #47422 canevari 1 -

    il doi partir se garcia il m la merde

  3. #47414 anbrmagelu 1 -

    Il est grand temps que le CA prenne ses responsabilités, si il veut récupérer encore la valeur qu’il a engagé , cela demande à payer les frais de licenciement de l’équipe garcia . Encore faut-il trouver un entraineur confirmer

  4. #47398 yveslebeau 1 -

    que dire d’autre que honteux c(est des joueurs au rcl et les commentaires toujours les meme et on ne voie rien venir moi je met en cause en 1 les joueurs 2 garcia il faut vite reagir sinon on entendra plus parler du rcl messieurs que faitent vous des supporters qui eux remplissent leurs roles aucun respects apres on dit que les joueurs sont abattus c’est pas apres le match mais pendant qu’il faut se battre un match c’est pas une mi-temps mais 90 minutes sa fait 37ans que je suis supporters du rcl mais il y a en marre depuis quelques annees c’est la decadence il faut un bon coup de balai et surtout ne pas prendre le rcl pour une garderie

  5. #47392 postulan 28 -

    [img]http://www.rclensois.fr/compo/postulan/nantes-lens.png[/img]

  6. #47385 gevain26 68 -

    7 ans de malheur, ce pourrait être un titre de film où le rclens serait l’acteur

  7. #47383 canto59 25 -

    Mr Garcia doit prendre ses responsabilites il doit demissionner

  8. #47382 94400gt 26 -

    H O N T E U X !
    Je suis écoeuré ! un sentiment de dégoût !
    J’espère que cet entraîneur pourra se remettre en cause tout comme les joeurs passifs lors des matchs mais avides de leurs primes et salaires, sans corrélation avec leurs pâles indignes récurrentes prestations !
    Le syndrome RC Strasbourg, des joueurs sans âme, conjugué à l’impéritie de M GARCIA prétendu entraîneur, le même dirigeant (coïncidence ?), résultats en berne, descente en vrille !!!!

    Une chute sans fin dans une nuit sans fin, voilà l’enfer, ce n’est pas de moi mais de Dante mais cela s’applique malheureusement trop à la situation du Racing.

    R.I.P.

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