Après la terrible désillusion à Angers, le Racing recevait Châteauroux, vendredi soir à Bollaert. Après une entame totalement ratée, les hommes d’Eric Sikora ont offert à leurs supporters un beau renversement de situation.
Dix minutes de jeu à Bollaert et une équipe avait déjà fait le break. Châteauroux. Les jambes lourdes, les têtes toujours sonnées par l’inattendue et cruelle défaite angevine, le Racing ne répondait plus. Incapable de récupérer un ballon que contrôlaient les visiteurs du soir. Incapable de se surpasser, d’imposer son propre rythme. Anesthésié, tout simplement. Et la deuxième réalisation signée Tainmont n’a rien arrangé. Décalé sur le côté gauche de la surface artésienne, l’attaquant castelroussin gagnait son duel face à Riou et mettait au plus mal le moral des coéquipiers de Yoann Démont (10e, 0-2). Le latéral droit, étrangement absent sur cette action, le fut également lors de l’ouverture du score, cinq minutes plus tôt. Laissant venir un centre côté gauche, Démont constatait avec impuissance le but contre son camp de Zakarya Bergdich, malheureux sur ce coup-là (5e, 0-1).
En mode robot, Bollaert continuait d’encourager les siens. Hagard, ou simplement optimiste, sans savoir que la suite allait lui donner raison. Une fidélité récompensée une première fois par Pierrick Valdivia qui, sur penalty, réduisait le score (10e, 1-2). Le milieu lensois en profitait pour inscrire sa dixième réalisation de la saison. Il venait bonifier l’énorme occasion de Wylan Cyprien, préféré à Samba Sow, quelques minutes plus tôt. A l’entrée de la surface, le jeune milieu sang et or ne se posait pas de questions et obligeait, sur une belle frappe, Caradec à se détendre pour détourner la balle en corner. C’est justement sur un coup de pied de coin que le RCL égalisait. La vingtième minute tout juste atteinte, le moment pour Valdivia de déposer le cuir sur la tête de Yahia (20e, 2-2). D’une tête rageuse au premier poteau, le Tunisien remettait les compteurs à zéro, pour peu de temps…
Bollaert à la fête
Revigorés, transfigurés, Lens pressait et rejouait enfin sa propre partition, celle d’Eric Sikora que Bollaert apprécie tant. Valdivia, toujours lui, se signalait sur coup-franc. Sa magnifique frappe des 35 mètres tapait la barre transversale d’un Cadarec battu (26e). Poussés par 15 440 spectateurs, les Sang et Or allaient passer devant. Sur un long ballon par dessus la défense castelroussine, Yoann Touzghar reprenait l’offrande de volée et devançait le portier de la Berrichonne sorti à l’aventure (36e, 3-2). Devant, Lens attendait la mi-temps pour souffler et laisser reprendre des esprits à tout un stade en feu. Plaisant, le spectacle offert par les 22 acteurs. Cette rencontre entre les deux principaux pourvoyeurs de matchs nuls accouchait d’une opposition riche en buts. Valdivia était à la fête, Touzghar à la tête et Lens faisait le break. Nouveau corner de l’ancien sedanais, le destinataire changeait mais pas la finition. Touzghar n’avait pas de pitié pour Châteauroux (54e, 4-2).
La dernière demi-heure se déroulait sur un rythme de sénateur. Lens gérait, Châteauroux peinait, Bollaert chantait. La réduction du score de Tainmont (90e), n’a fait frissonner l’enceinte artésienne que quelques secondes, jusqu’au coup de sifflet final de Florent Batta. Seconde victoire d’affilée à Bollaert. Lens vient, en 4 rencontres, de prendre 6 points. Un rythme finalement supérieur à la série de nuls précédente. Si la défense a de nouveau concédé trois buts, l’attaque, elle, s’est rassurée. Lens a inscrit, pour la première fois de la saison, plus de deux buts dans un même match. De quoi faire le plein de confiance avant le périlleux déplacement sur le Rocher, lundi 25 février.
Laurent Mazure
(lmazure@rclensois.fr)
Pour ma part ce fut un match ou l’orgueil, la détermination et le courage a triompher on aurais eu quelques recrue pour équilibrer un peu plus le groupe on pouvais accéder a la ligue 1 or la ça va être limite mais bon
L’attaque est là et ses capacités l’ont toujours été !
Demeure cette défense catastrophique qui ne permet pas à notre club de jouer sereinement et d’engranger les points qu’elle mérite ( cf Dijon, Angers…).
Bravo Lens !
je crois en cette equipe dirigee par ERIC SIKORA, meme apres le match de DIJON et meme celui d’ANGERS, cette equipe m’a redonne le plaisir de revenir au stade et de vibrer, quelque soit les lacunes,affichees ,du principalement au manque d’experience de ces jeunes diriges de main de maitre par SIKO.