Dans la difficulté, Lens poursuit sa série

Lens et Caen. Deux formations restant sur une dynamique intéressante s’affrontaient ce soir à Bollaert-Delelis. Si, face à un candidat à la montée, le Racing a d’abord souffert, il a su trouver les ressources pour afficher un meilleur visage par la suite. En vain, les deux équipes se séparent sur un score nul et vierge. (Photo rclensois.fr)

Sauve qui peut. Face à une formation caennaise venue à Bollaert avec la ferme intention de ne pas repartir bredouille de son déplacement dans l’Artois, le RC Lens n’a pas existé en première période. Mais si Caen s’est montré bien plus incisif dans les duels, proposant un jeu fluide, le Racing pouvait compter sur un Riou des grands soirs. Et si le score était nul et vierge à la pause, il en était le principal responsable. Le principal artisan. Dès les premières minutes, le portier artésien jaillissait dans les pieds d’Alexandre Cuvillier pour gagner son face-à-face. Des duels qui vont se multiplier. Mais à chaque fois, l’ancien Nantais se montrait décisif. Notamment face à Duhamel (45e). Mais surtout lorsque Guerreiro s’avançait seul dans la surface (29e). La frappe du Normand était repoussée par Riou. Loin d’être dégagé, le ballon revenait sur Montaroup et Poyet. Le tir des deux attaquants trouvait à chaque fois Yohan Démont bien revenu sur sa ligne pour suppléer son dernier rempart. En face, les Sang et Or proposaient un jeu bien trop stéréotypé et multipliaient les passes en arrière. L’unique occasion était à mettre à l’actif de Samba Sow. Sur un coup-franc tiré par Valdivia, le Malien tentait une timide retournée… au dessus de la cage de Damien Perquis. La différence constatée lors du premier acte reflétait bien le classement et la différence de qualité qu’il existe actuellement entre les deux équipes. Caen était tout simplement supérieur.

Lens ne profite pas du rouge de Cuvillier

Une supériorité mise à mal au retour des vestiaires. Peu à l’aise jusqu’àlors, David Pollet s’illustrait d’une lourde frappe des vingt mètres (48e). Sur la trajectoire, Damien Perquis détournait la tentative du numéro 9 artésien, titulaire à la place de Yoann Touzghar, blessé. Dans la très belle ambiance d’un stade Bollaert garni de 17 567 fidèles, Lens appuyait sur l’accélérateur et, comme par miracle, la physionomie de la rencontre changeait. Un Lens plus conquérant, plus haut sur la pelouse, faisait plier la formation de Patrice Garande. Néanmoins, la meilleure équipe loin de ses bases restait dangereuse en contre, comme tenait à le rappeler Duhamel. Sur un centre de Jean Calve, la tête meilleur buteur normand n’était pas assez appuyée pour inquiéter un Rudy Riou bien plus tranquille en seconde période. Et alors que la rencontre se déroulait dans un excellent esprit, la température prenait plusieurs degrés sur un échange tendu entre Valdivia et Alexandre Cuvillier. Le Lensois s’écroulait à terre. L’ancien Sang et Or voyait, lui, rouge. La cause ? Un coup de tête inexistant sur le milieu artésien. Le Racing faisait dès lors le siège de la moitié de terrain caennaise. Et au terme d’un une-deux aux abords de la surface de Perquis, Démont décochait une frappe qui venait flirter la barre transversale. Mais comme face à Sedan, les coéquipiers de Jérôme Le Moigne n’arrivaient pas à asseoir leur domination. Au final, elle restait stérile. Le léger mieux du retour des vestiaires ne se confirmait pas. Après Clermont, le Racing concède un nouveau nul sur sa pelouse. Un point de plus dans l’escarcelle des Sang et Or. De plus oui. Car au regard d’une première mi-temps où Caen aurait pu plier le match, ce 0-0 à domicile reste encourageant. Mais comme à Sedan, Lens devra les récupérer. Cette fois à Nîmes.

Les notes : Riou (8), Démont (5), Touré (5), Coeff (5), Baal (5), Sow (4), Valdivia (4), Le Moigne (6), Plumain (3), Pollet (3) puis N’Diaye (4), Nomenjanahary (5).

Laurent Mazure, au stade Bollaert-Delelis

1 commentaire

  1. #48490 sol62 38 -

    Et à Nîmes,ça ne sera pas une partie de plaisir.

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