Angers, Châteauroux, Monaco, Nantes, quatre rencontres pour dicter une saison. Quatre rendez-vous qui donneront un sentiment d’espoir et redonneront le sourire. Ou au contraire, qui montreront les limites du groupe artésien et feront ressurgir les vieux démons si habitués à venir « squatter » Bollaert ces dernières années. Une chose est certaine, il ne faudra point négliger Angers et Châteauroux, deux formations logiquement plus accessibles que ne le sont Monaco et Nantes. Sur le papier mais aussi sur le terrain. Monégasques et Canaris trustent les deux premières places, tandis que les Castelroussins sont cinquième, et Angers onzième. Septembre, col hors catégorie à grimper !
Angers, lundi 3 septembre.
Angers, est-il utile de présenter cette formation ? L’an dernier, orphelins de Jean-Louis Garcia, les Angevins n’avaient pu reproduire leur fastueuse années 2010/2011. Malgré le nouveau discours de Stéphane Moulin, les coéquipiers de Grégory Malicki ont à peine fait mieux que des Sang et Or convalescents. 11e, Angers avait décidé de se faire d’un coup discret. Pour mieux repartir ? Fallait-il le croire après les deux premières journées. Contre Sedan et Clermont, le SCO s’est à chaque fois imposé, prenant la tête de la Ligue 2 au soir du 3 août. Une date qui marque également la dernière victoire en championnat des hommes de Stéphane Moulin. Depuis, c’est trois matchs, trois défaites. Pis, les attaquants angevins, Yoric Ravet en tête, n’ont plus trouvé le chemin des filets depuis deux rencontres. La passe de trois à lundi ? Bollaert ne serait pas contre et n’espère pas un réveil de joueurs capables du meilleur comme du pire. Pour preuve la victoire mardi en coupe de la Ligue sur la pelouse de Laval. Le nul ne serait pas illogique entre deux équipes ayant sensiblement le même nombre de points. Mais l’invincibilité du RC Lens, et la dynamique positive qu’elle engendre, laisse à penser que les artésiens ont les armes pour se défaire d’un club qui passera plus de temps à regarder derrière que devant dans ce championnat. Une victoire, la seconde de la saison, devrait redonner le sourire aux supporters Sang et Or.
Châteauroux, 14 septembre.
Un déplacement sur le synthétique de Gaston-Petit n’est jamais évident. Châteauroux, plus vieille formation de Ligue 2 cette saison. Depuis 1998, les Castelroussins n’ont jamais quitté l’antichambre du football français, ne gardant que très rarement un coach d’une année à l’autre. « Mais Didier Tholot, lui, a tenu bon, allant même jusqu’à la fin de son contrat l’été dernier, avant d’être reconduit pour deux saisons », précise un confrère. Avec lui, un groupe assez jeune, caractérisé par son portier, Jonathan Millieras. A 19 ans, ce jeune international U19 réalise des prouesses depuis le début de saison. Certes, il peut compter sur le point fort de l’équipe, sa défense. Avec notamment Fernando Neves, l’arrière-garde rouge et bleu n’a concédé que deux buts depuis le début de la saison, devenant ainsi la meilleure du championnat. Il ne faudra donc pas s’attendre à voir un match débridé car, à l’instar de Jean-Louis Garcia, Didier Tholot ne peut compter que sur deux attaquants de métier dans son effectif, Benjamin Jeannot et Marcel Josué Essombe. De plus, la philosophie de l’ancien coach de Sion est la même que celle de son homologue lensois. Compter sur une base solide pour repartir de l’arrière et construire. Dans l’état actuel des choses, un score nul et vierge semble tout à fait envisageable. Un bon résultat pour le Racing chez une formation qui devrait terminer la saison entre la 12e et la 8e position.
Nantes et Monaco, deux sommets
Certes, il est encore trop tôt pour prévoir ce que donnera l’issue de ces deux rencontres. Deux matchs capitaux pour les Sang et Or. De pression par contre, il n’y en aura guère en recevant Monaco. Archi favori à l’accession en L1, les hommes du Rochers, déjà confortables leaders, impressionnent autant qu’ils sont craints. Une attaque qui enfile les buts, une défense qui n’en encaisse quasiment pas. Des individualités techniquement et physiquement au-dessus de la moyenne. Les millions injectés dans le club semblent produire l’effet désiré. Celui de ne trainer qu’un minimum de temps loin de l’élite. En face, tout dépendra des résultats obtenus contre Angers et à Châteauroux. Si les prévisions s’avèrent bonnes, nul doute que les Lensois joueront sans frein à main. Et alors ? Tout est possible. Une victoire serait une agréable surprise, un nul pourrait être un point de gagner, une défaite serait loin d’être dramatique. S’il faut s’attendre à un succès monégasque, n’excluons pas la possibilité d’avoir un tout autre résultat final. Le charme du football en somme.
Une semaine plus tard, Lens s’en ira défier Nantes à la Beaujoire. Second à l’heure actuelle, Nantes semblent également bien lancée dans une année espérée comme celle du renouveau dans la maison jaune et verte. Comme Monaco mais avec des moyens bien plus modestes, Nantes a idéalement commencé sa saison. Mais avec des déplacements à Arles et au Havre, pour une réception de Guingamp, comment seront les troupes de Michel Der Zakarian ? Quoi qu’il en soit, faire un résultat à la Beaujoire reste un comble pour des artésiens qui n’ont réussi à plumer que 5 fois des Canaris 26 fois vainqueurs… Pour avoir une chance, ne pas prendre de but, ou en marquer. Difficile quand on sait que la ligne blanche des cages nantaises n’a plus vu de ballons lensois la franchir depuis 2002… Dix ans de disette, moment idéal pour faire parler la poudre. Mais à l’heure d’aujourd’hui, la défaite semble promise face à un groupe plus complet et mieux armé.
Si l’on récapitule, le Racing Club de Lens devrait donc ajouter au minimum 4 points à son compteur d’ici au 28 septembre prochain. Trois contre Angers et un contre Châteauroux. Un minimum dirons-nous, digne d’un candidat au maintien. Mais si les Sang et Or avaient la bonne idée de grappiller quelques unités de plus, notamment à la maison contre Monaco, personne ne leur en voudrait !
Et bien dites donc les articles sont bons depuis le changement de visage du site, ceci n’entend pas qu’auparavant ils étaient moins flamboyant, juste trop simple à mon gout. L’article sur Louis Plet est également bon, le meilleur que j’ai pu lire d’ailleurs à ce sujet et l’analyse sur les matchs à venir c’est plus sympa. Un chose inutile, désolé mais ça ne reste qu’une remarque c’est que le dernier paragraphe n’est pas trés utile et donne plutôt une idée de prédilection personnelle plutôt qu’un récapitulatif.