La déception était bien réelle en quittant les travées de Bollaert. Tête baissée, assommée par la chaleur comme par le scénario de ce Lens-Dijon, la majorité des fans artésiens pestait contre le froid réalisme bourguignon, contre le manque de lucidité de l’attaque lensoise. D’une victoire et trois nouveaux points qui tendaient les bras au Racing, le partage de ces derniers a, comme face au Mans il y a trois semaines, des airs de défaite…
Il existe cependant deux manières d’analyser les conséquences de l’égalisation de Guerbert (64e) sur l’unique occasion dijonnaise du match. Se dire que Lens affiche de belles promesses dans le jeu. Si les victoires ne sont pas légion, les diverses productions livrées par les Sang et Or depuis quatre journées maintenant sont pleines d’espoirs et permettent de croire en des lendemains meilleurs. D’autant plus qu’elles émanent d’une formation diminuée quantitativement et qualitativement par rapport à la saison dernière, du moins sur le papier. L’état d’esprit conquérant, cher à Bollaert, n’a jamais été aussi visible depuis des années et, même si cela reste anecdotique, l’invincibilité lensoise est toujours bonne pour le moral. Mais les nuls ne font malheureusement pas avancer…
Trois en quatre matchs, deux sur trois à domicile. S’il n’est jamais agréable de laisser échapper des cartouches sur sa pelouse, la pilule est d’autant plus difficile à avaler lorsque le scénario se répète. Deux fois devant, deux fois rejoints. La gestion n’est pas encore un terme apprivoisé par les hommes de Jean-Louis Garcia qui ont encore pour excuse un manque cruel de profondeur de banc. Bonne ou encore Leghait, n’ont pas assez de bouteille pour peser sur la fin d’une rencontre. Même si le jeune attaquant lensois a été l’auteur d’une très bonne entrée contre Dijon, se créant deux occasions en deux minutes (88e et 90e) puis délivrant un centre à Pollet (90e+1). De la percussion qui a eu le mérite de mettre tout un stade debout pour pousser jusqu’au coup de sifflet final de M. Batta. Mais la seconde victoire de la semaine ne viendra pas. La faute à la maladresse, à l’attentisme encore présent dans les rangs du RC Lens.
Show en tribune, chaud sur le terrain
« On accueillera les Dijonnais comme il se doit, en leur mettant la pression d’entrée et en emballant le match le plus vite possible. » Les actes alliés à la parole, fait rare pour être souligné. Il ne fallait pas attendre plus de trois minutes de jeu pour que Coeff fasse parler la poudre et confirme les dires d’Alassane Touré. Dans un stade muet pour cause de grève à l’encontre des horaires des matchs de L2, le jeune milieu de terrain lensois ouvrait la marque d’une frappe du droit à la suite d’un centre de Dème N’Diaye. Pris à la gorge d’entrée, le leader dijonnais n’a jamais paru offensivement dangereux, même si la mauvaise habitude lensoise de reculer fit de nouveau son apparition. S’il était de bonne facture, le match s’emballa et s’embrasa avec le réveil de la Marek. Une lensoise impressionnante, reprise par plus de 16 000 supporters, sonnait le retour du soutien inconditionnel des fans Sang et Or. Sous une chaleur accablante, les deux équipes regagnèrent les vestiaires sur cet avantage mérité des coéquipiers du capitaine Jérôme Le Moigne.
La seconde période débouchera donc sur l’égalisation de Guerbert et sur la fin de match poussive artésienne. Le show du Kop s’est néanmoins terminé avec une lensoise. Rarissime pour un nul mais venant saluer le courage et l’abnégation d’un groupe qui, à défaut de glaner un maximum de points sur le terrain, continue de conquérir petit à petit le cœur des supporters. L’espoir, voilà le nouveau maître mot du peuple Sang et Or.
La défense fait moins peur que l’an dernier, pourvu que ça dure … Faites nous plaisir ce vendredi en raccrochant le wagon de tête. Allez Lensois
On se contente de peu. Mais au moins cette année, nous ne sommes pas 19ème au terme de la 4ème journée…
il faut quand meme dire que l’equipe malgré la grande jeunesse de l’effectif reste invaincu sur les 4 premieres journees…comme quoi avec l’envie tout est possible!! reste ce probleme offensif a corriger mais pour le reste, c’est quand meme mieux que ce que l’on a l’habitude de voir depuis quelques années.
Exact pour la motivation du groupe, l efficacité devant le but doit être réelle, cela doit rentrer si l on veut jouer au dessus.
Allez LENS