Nolan Roux « Je voulais marquer »

Entré en fin de match face à Metz, buteur face à Sedan en Coupe de la Ligue, Nolan Roux continue sa montée en puissance. Le jeune attaquant du Racing effectue un bon début de saison et commence à se faire un nom au sein de l’antichambre de Ligue 1. De la géreration de Monnet Paquet, Nolan Roux, s’est fait remarquer lors des matchs de préparation, en inscrivant plusieurs buts. Alors qu’il était tout proche d’un départ en fin de mercato, le natif de Compiègne a finalement choisit de s’imposer au Racing. Il explique cela dans un interview donné au site officiel du Racing.

Nolan, comment as-tu vécu ta participation aux deux derniers matchs de l’équipe première ?
« Ca faisait un moment que j’attendais ça !… Gagner face à Sedan, le fait de rentrer et de marquer m’a prouvé que je pouvais faire quelque chose sur quinze minutes. J’ai eu également beaucoup de plaisir lorsque j’ai vu que j’allais rentrer face à Metz mais je regrette de ne pas avoir marqué sur le centre de Yohan Demont au deuxième poteau. Au moment de  reprendre le ballon de la tête, le défenseur me pousse dans le dos… J’espère qu’il y aura d’autres entrées comme ça !… Je n’ai jamais perdu confiance en moi. C’est bien sûr bizarre de faire la préparation avec les pros et de redescendre ensuite en CFA, mais je savais que je n’allais pas faire toute la saison avec les pros. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre ! »

As-tu reçu des conseils de la part de tes aînés ?
« J’ai des conseils de tous… Mais quand je suis sur le banc, je regarde surtout Toifilou [Maoulida]. C’est un bon attaquant, et j’observe comment il se déplace et se place dans le jeu. Du banc, on voit beaucoup de choses. »

Le Racing a eu quelques difficultés, ces dernières années, à « sortir » des jeunes. Vous pensez qu’il y a plus d’opportunités aujourd’hui ?
« Le fait de descendre en L2, c’est un mal pour un bien pour les jeunes comme moi. Arnaud a joué, et je suis déjà rentré deux fois en match. En restant en L1, je ne pense pas que j’aurais joué. Maintenant, il faut voir sur la durée. On verra par la suite… »

Tout s’est accéléré très vite te concernant…
« J’ai eu le temps d’analyser… Quand j’ai marqué, mardi, j’ai eu du mal à réaliser. Quand je dormais, je voyais mon but et les supporters. Je me suis vraiment rendu compte des choses vendredi. Mais je garde les pieds sur terre. »

Le téléphone sonne un peu plus ?
« Non, je reçois toujours des coups de fil de mon père et des amis qui jouaient à Lens avant… J’ai revu le match sur Onzéo. Ca fait bizarre de se voir comme ça ! »

Un peu de chambrage chez les coéquipiers ?
« J’ai dû chanter pour l’anniversaire de Julien Sablé !… Mais je ne peux pas dire que j’y suis réellement parvenu. En plus c’était une chanson paillarde [rires] ! Ca fait partie du groupe. Il y a une bonne ambiance. Ça se passe plutôt bien… »

Qu’as-tu ressenti lorsque tu es rentré sur la pelouse de Bollaert ?
« On a envie de tout défoncer quand on voit l’envie des supporters. Face à Metz, j’avais une énorme envie de marquer ! Il y avait aussi ma famille dans les tribunes. Mon père est très content de ces dernières semaines. Je devais être prêté, et mon père n’était pas content de cela. Et là, je joue deux fois. La situation a changé !… Je préférais rester et prouver que je peux apporter quelque chose ! J’ai eu des propositions en Belgique par exemple. J’avais peur d’être prêté et que l’on me dise « c’est bien, tu as marqué 11 buts mais le championnat belge est plus faible que le championnat français ». En plus, être prêté à 3 jours de la fin du mercato… c’est suicidaire. Trouver un club à la va-vite où l’équipe est déjà formée, je n’en avais pas envie ! »

As-tu senti le groupe marqué par la défaite face à Metz ?
« Oui, les têtes changent ! Quand on voit les têtes baissées, ça fait mal au cœur… Mais comme on dit : une grande équipe ne perd jamais deux fois ! »

Quels ont été les conseils de Jean-Guy Wallemme ?
« En tant que coach, je pense qu’il veut que j’aille le plus haut possible ! Il me parle surtout de mon fort caractère. Contre Sedan, sur ma boulette, j’entendais crier de toutes parts. Du coup, je ne regardais pas vers le banc de peur de me faire engueuler [rires]. »

As-tu une référence en matière de joueur ?
Mon joueur référence ? David Trézéguet ! On lui demande de marquer. Il va être absent pendant 80 minutes, et après il va marquer !… Avant c’était Fabien Barthez car j’étais gardien jusqu’à mes 7 ans. Le fait d’être dans les buts m’ennuyait. En étant gardien, on se moquait de moi quand je prenais des buts, du coup je suis devenu attaquant ! »

Tu es de la même génération que Kévin Monnet-Paquet…
«  Je le connais depuis quatre ans… On s’était retrouvé dans la même chambre en sélection française. Kévin est une référence et un bon mec ! »

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