Lens 3 – 1 Dijon : Une entrée en matière bien séduisante

Pour le coup d’envoi de la saison, ce vendredi soir, face à Dijon, Jean-Guy Wallemme avait décidé de faire confiance au onze qui avait débuté la dernière rencontre de préparation face à Auxerre. On retrouvait le duo Sartre – Chelle devant la cage défendue par Runje, Laurenti et Ramos protégeant les flancs. Mangane était à la récupération dans un milieu de terrain animé par Milovanovic et Doumeng. Boukari était à la pointe de l’attaque, encadré, gauche, par Roudet, et à droite, par Demont.

Après un bel hommage rendu par le public à son ancien chouchou et néo-Dijonnais, Eric Carrière, le match débutait sans round d’observation. L’adversaire du soir n’avait, en effet, aucune intention de se cantonner à un rôle défensif. Dijon obtenait d’ailleurs les premiers corners et la première véritable occasion de but avec un duel heureusement perdu par Aubameyang  face à Runje, bien épaulé par Sartre qui se chargeait d’éloigner définitivement le danger (8e). Le match était plaisant avec un ballon qui passait régulièrement d’une surface à l’autre. Peu avant la demi-heure de jeu, c’est Lens qui manquait le coche avec une échappée de Demont suivie d’une tentative de lob repoussée du bout des doigts par un Bonnefoi qui semblait – sauf pour l’arbitre – sorti de sa surface (27e). Mais malgré de bonnes intentions et quelques dangereux coups francs pour chacune des équipes, c’est sur un score vierge que la pause était sifflée.

Comme vexé d’être tenu en échec sur sa pelouse fétiche, le Racing débutait la seconde période sur les chapeaux de roue. Des efforts qui ne tardaient pas à payer : parfaitement servi aux vingt mètres par Demont, Milovanovic faisait parler sa force de frappe en logeant, de l’extérieur du droit, le ballon sur la droite de Bonnefoi (1-0, 52e) ! Dijon, étouffé par la pression sang et or, parvenait à desserrer l’étau à l’heure de jeu et se procurait, coup sur coup, trois belles occasions d’égaliser. Sur la dernière, consécutive à une perte de ballon de Chelle, Ribas avait la mauvaise idée de simuler un penalty sur la sortie du gardien lensois. Déjà averti en première mi-temps, il était expulsé par M. Husset (65e).

Réduits à dix, les Dijonnais allaient subir la loi artésienne, encaissant rapidement un second but par Roudet. Sur un centre millimétré de Demont, celui-ci, en embuscade derrière les défenseurs, plaçait une imparable reprise de la tête (2-0, 72e) ! Le buteur, remplacé peu après par Monnet-Paquet, pouvait sortir sous les ovations de Bollaert (73e). Le même traitement était réservé à l’autre buteur, Milovanovic, remplacé par Diane (80e). Bollaert n’en avait pourtant pas fini de trembler de joie. Hermach, auteur d’une belle entrée en jeu (sortie de Mangane, 66e) mettait sur orbite son camarade de promotion, Monnet-Paquet, qui n’avait plus qu’à aller défier Bonnefoi. En force (3-0, 85e) !

Assuré de son succès, le Racing s’autorisait un relâchement coupable dans les dernières minutes, permettant à Boateng, démarqué dans la surface, de fusiller Runje et de réduire ainsi le score (3-1, 88e). Peu importait pour le public sang et or qui avait chaviré depuis longtemps et qui, au coup de sifflet final, pouvait aller fêter, dans la nuit estivale, le succès de ses favoris dans cette première des trente-huit étapes de la saison !

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