Lens 2 – 1 Clermont : Au courage !

Pour ce cinquième match de L2, Jean-Guy Wallemme avait choisi de mettre de l’expérience en attaque en titularisant, sur les ailes, Demont et Roudet dont c’était le retour après sa blessure. En milieu de terrain, c’est Milovanovic qui était chargé d’animer le jeu devant les récupérateurs Keita et Hermach. Les habituels titulaires Doumeng, Boukari et Monnet-Paquet débutaient donc sur le banc.

Au coup d’envoi, le Racing donnait l’impression de vouloir prendre son adversaire à la gorge. Clermont répondait rapidement et efficacement sur sa première offensive : Hamdani, démarqué au milieu de l’arrière-garde artésienne, reprenait, de la tête, un centre venu de la gauche et ouvrait le score à la stupéfaction générale (0-1, 3e). Ce handicap allait longtemps faire craindre le pire aux trente mille supporters. Le jeu déployé ensuite par leurs protégés n’était, en effet, pas fait pour les rassurer : les passes mal assurées face à des Clermontois évoluant sur un petit nuage laissaient le public sur sa faim. Tout juste notait-on, dans cette première période, une faute sur Roudet non sifflée qui aurait pu aboutir à un penalty (19e) et une frappe en se retournant de Maoulida, déviée du bout des doigts par Fabre (42e).

La seconde mi-temps débutait sur le même mauvais tempo. Après avoir effrayé Bollaert sur une perte de balle qui aurait pu avoir de graves conséquences (52e), Keita était remplacé sous les sifflets par Doumeng. Le jeu plus offensif de ce dernier permettait aux Sang et Or de se montrer plus dangereux. Après plusieurs offensives, le Racing trouvait enfin l’ouverture grâce à son goaleador du moment : d’une frappe puissante à l’entrée de la surface, Maoulida remettait les compteurs à zéro au grand soulagement des tribunes (1-1, 62e) ! Jean-Guy Wallemme effectuait deux nouveaux changements avec l’entrée de Boukari en lieu et place de Milovanovic (65e), puis celle de Monnet-Paquet pour Laurenti (74e), Demont descendant d’un cran. Sur son premier ballon, KMP s’extrayait de l’arrière garde clermontoise pour s’en aller battre Fabre d’un petit ballon piquée (75e). Bollaert explosait de joie ! La fin de match était débridée, chacune des deux équipes ayant l’occasion de faire évoluer le score… sans y parvenir. Au coup de sifflet final, soulagé à défaut d’être rassuré, le peuple sang et or pouvait aller fêter une quatrième victoire dans les rues de Lens.

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