La Voix des sports revient ce matin sur le retour en forme d’Issam Jemâa au sein de l’effectif Sang et Or. De bon augure pour la suite… Voici l’article consacré à Issam Jemâa:
"Un but en force, un tout en finesse, sa patte gauche a frappé. Samedi, contre Angers, bien moins en réussite devant le but, le Tunisien a été décisif en donnant la balle de break à Maoulida. Depuis sept jours, Isaam Jemaa montre un autre visage. Le bon cette fois.
Car depuis qu’il a quitté l’Espérance de Tunis, avec qui il a été champion, pour rejoindre le Nord de la France, au cours de l’été 2005, Jemaa a tardé à s’imposer au Racing. Après une première saison en guise d’adaptation, il fut plus utilisé par Francis Gillot, qui aimait bien son profil pour faire la différence en fin de match. L’enfant de Gabès enflamma Bollaert avec la Coupe de l’UEFA en offrant au Racing une qualification en seizièmes de finale dans le temps additionnel, contre Gênes. Impossible aussi d’oublier cette demi-volée contre le Panathinaikos quelques mois plus tard.
Prêté un an à Caen, la saison dernière, Jemaa est revenu à Lens, fin juin. En se posant beaucoup de questions tout de même. Alors, cet été, le Tunisien a gambergé. Il l’a reconnu samedi : « Pour n’importe quel joueur, la Ligue 1, c’est important. C’est dur d’accepter la Ligue 2. Mais maintenant je l’accepte. »
Et quand on lui parla des signes d’énervement qu’il a eu à l’entraînement au mois d’août ou de ce déplacement à Vesoul avec la réserve qu’il a dû se résoudre à faire, Jemaa baissa les yeux et préféra esquiver d’un « faut oublier le passé. »
Cette semaine, sur le terrain, le Tunisien a effectivement prouvé qu’il avait bien la tête en sang et or. Sous contrat jusqu’en 2012, il a adopté la méthode Wallemme. « On travaille beaucoup et j’ai beaucoup parlé avec les coachs. Ils m’ont donné la confiance. » Jemaa marche aussi à l’affectif, comme beaucoup d’attaquants d’ailleurs. Contre Angers, il a d’abord joué en pointe.
Très remuant, il a avoué ne pas avoir compris comment il a pu rater ce caviar de Doumeng juste après la pause (52e). « Je ne sais pas comment j’ai pu la manquer. Il faudra que je voie les images. C’est incompréhensible. » Il s’est repris par la suite sur l’aile gauche. « Je n’ai pas baissé les bras. Ailier, c’est mon poste préféré mais je joue où le coach veut que je joue. Quand tu es attaquant, tu dois être prêt à jouer à droite, à gauche. » Et aussi aller de l’avant, car à l’écouter, Isaam Jemaa a envie de regoûter très vite à la Ligue 1. Avec Lens."
Jemaa a un peu la grosse tête mais bon, ne lui en voulons pas
Faut le comprendre, il est dans le doute mais il est pas mauvais ce joueur
Qu’il se casse si il peut pas assumer