Interrogé en conférence de presse ce matin, Jean Louis Garcia est revenu sur la première serie de victoire de son groupe au tournoi de Saint-Quentin, puis en Coupe de la Ligue :
« On commence à avoir des convictions. Contre Clermont, équipe solide de Ligue 2, on a montré des choses. On a confirmé ce qu’on avait fait à Saint-Quentin contre Auxerre et Lierse. On n’a pas le sentiment d’être au milieu de nulle part. Au fil des jours et des semaines, on a déjà progressé. Quand on voit à quel point les supporters ont ce club dans le sang. Ils étaient en attente d’enthousiasme et d’état d’esprit. Dans ce qu’ils ont ressenti depuis la reprise, ils ont le sentiment de quelque chose de nouveau. »
Mais quand on lui demande si il est adepte du proverbe « on ne change pas une équipe qui gagne », le technicien lensois répond :
« Non, pas spécialement. Ce proverbe ne veut rien dire. Une équipe qui gagne l’a fait avant mais le fera-t-elle après ? On va très vite rentrer dans une semaine à trois matchs et on aura besoin de tout le monde. Ceci dit, les automatismes se créent dans la fréquence et dans la répétition. On ne doit pas oublier qu’on est dans la reconstruction. Le chantier prioritaire était de remettre en place un état d’esprit. Il faut qu’on puisse être généreux. Je ne suis pas dupe : en tant qu’entraîneur, on doit donner pour recevoir. Je dois admettre que j’ai reçu rapidement l’adhésion de mon groupe. On voulait aussi s’appuyer sur ceux qui ont un bon état d’esprit. Notre recrutement va toujours dans ce sens. Il doit s’inscrire dans un collectif. Après, tout va bien pour le moment. On verra, dans la difficulté, si l’état d’esprit est vraiment costaud. »