Dayan fait le point d’avant saison

Interrogé en conférence de presse ce jeudi, Luc Dayan a fait le point sur la présidence et les projects du Racing :

Quel serait le profil idoine pour le repreneur du RC Lens ?

Je ne sais pas encore… Je ne sais pas d’ailleurs s’il faut un repreneur ou s’il faut monter un « board » à l’anglaise avec une gouvernance professionnelle. Je suis plus pour cette dernière idée mais, franchement, je ne sais pas encore. Il y a aussi d’autres solutions, un peu plus originales, mais c’est encore trop tôt. Comme je le disais, il y a des réunions qui sont prévues, non seulement avec le Crédit agricole, mais aussi avec les politiques, pour essayer de tracer la perspective du coup d’après, y compris avec Gervais avec qui j’ai déjeuné il y a huit, dix jours… Cette problématique de la gouvernance et de la restructuration du capital du RC Lens est intéressante dans le sens où les solutions vont être trouvées dans une période où le football français est dans une impasse, et qu’il est enfin temps de songer à des choses un peu plus modernes.

En prenant les rênes du RC Lens, quels ont été les dossiers les plus urgents à traiter ?

D’abord l’interne, les gens du club, les salariés – indépendamment des joueurs – c’était pour moi la priorité. Il fallait expliquer ce qu’il se passait, et essayer de faire régner un climat, à la fois, de tranquillité et de dynamisme. C’est une période de chocs, d’inquiétude et de souffrance – qui ne date pas d’hier – et il faut pouvoir dire, une fois que ce choc est passé, comment on peut redynamiser les choses, tout en sachant qu’il y a des logiques de fin de contrat et d’arrêt parce qu’il y a une reconfiguration à mettre en œuvre… Il y a eu aussi les médias puisque, encore une fois, il fallait communiquer pour expliquer ce qu’il se passait. Puis ensuite voir les supporters, dans la même logique… Après, il s’agissait de rentrer dans chacun des services, dans chaque pôle du club, et de regarder, entité par entité, ce qui pouvait être fait pour mettre le club en mouvement en fonction de cette nouvelle donne.

La rénovation du stade Bollaert pour l’Euro 2016 n’est pas une priorité ?

En ce qui me concerne, non, mais cela va le devenir très rapidement… même si j’ai déjà eu des réunions avec M. Percheron, M. Kucheida [Président de la Communaupole de Lens-Liévin], M. Delcourt [maire de Lens], pour voir ce qu’il en était. J’ai essayé de clarifier les choses. Il y a la problématique de l’Euro 2016 où Lens a été retenu, et la problématique du club qui doit dépasser cet évènement. Il est sûr qu’avoir un stade moderne et rénové, c’est mieux que de ne pas l’avoir. Mais, à supposer que cela ne soit pas le cas, je pense que, pour le RC Lens, il existe des solutions intermédiaires pour l’amélioration du stade Bollaert. Des solutions qui sont déjà prévues. Je pense qu’il faut découpler les deux problèmes même si, à la fin, ils sont liés.

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