Éric Carrière sera bien sur la pelouse de Bollaert pour l’ouverture du championnat de Ligue 2, demain, mais avec le maillot de Dijon sur le dos.
L’interview complète réalisée par la Voix des Sports :
– Éric, par le plus curieux des hasards, votre premier match avec Dijon vous ramène à Bollaert… « On dira qu’il fait bien les choses et je suis content de revenir si vite. C’est l’occasion de dire au revoir aux supporteurs lensois car je n’ai pas eu la possibilité de le faire avec les événements assez tristes de la fin de match contre Bordeaux. »
– Comment s’est passée la rupture avec le Racing ?
« Au départ, je pensais que j’allais rester. Mais après, avec le changement de staff, j’ai fait comprendre que je préférais que l’on ne me garde pas plutôt que l’on me conserve à moitié. Au niveau physique, je n’ai pas de soucis. D’ailleurs, la saison dernière, mes équipiers me le disaient et m’encourageaient à ne pas arrêter. J’ai alors reçu des propositions de Grenoble, Ajaccio ou Guingamp. Mais j’ai dit oui à Dijon. »
– Avec quels mots les dirigeants dijonnais vous ont-ils séduit ?« Ils ont insisté sur l’aspect humain et étaient autant intéressés par l’homme que par le joueur. Ils m’ont proposé un contrat de deux ans et même de prolonger si tout va bien. »
– Quels souvenirs conservez-vous en priorité de Lens ?
« J’ai eu la chance d’entretenir une relation forte avec le public. Même après la relégation, il est resté positif à mon égard. Il a compris qu’il a eu affaire à un joueur qui a tout donné pour lui. C’est pour cela que j’aurais aimé être de l’aventure pour tenter la remontée. Il y a aussi la finale de la Coupe de la Ligue. On l’a perdue mais elle a amené beaucoup de personnes au stade et on a partagé une émotion. »
– Êtes-vous encore en relation avec vos anciens équipiers ?
« J’ai encore quelques contacts car il faut admettre qu’on avait un groupe qui fonctionnait plutôt bien en terme d’ambiance. C’est ce qui est rageant quand on voit le résultat final. Mais en ce moment, j’évite de téléphoner car il y a “LE” match. On s’appellera après… » •