Batelli  » Ramener un point de Lens »

Interviewé par le site officiel du Racing Club de Lens, avec l’aide du site officiel de Troyes, Ludovic Batelli, l’ancien joueur du RC Lens, parle du match qui opposera son équipe à Lens, lundi à Bollaërt. Pour lui, il ne fait aucun doute que le leader lensois partira favori. Il avoue comme son homologue Yvon Pouliquen (entraineur de Metz), que le Racing montera en Ligue 1 la saison prochaine. Né à Lens, Batelli a joué au RCL avant de signer à Valenciennes. Il était d’ailleurs préssenti pour prendre les rennes du club, avant l’arrivée de Jean Guy Wallemme. L’entraineur de Troyes espère donc un match nul de son déplacement à Lens, afin de construire le maintien de son équipe :

Ludovic, dans quelles conditions Troyes va-t-il se présenter à Lens ?

Nous traversons actuellement une période difficile. Ce sera donc compliqué, mais, au-delà, ça peut le devenir encore plus si nous enregistrons deux défaites sur nos deux prochains matchs, tous deux à l’extérieur, à Lens et à Tours, avant d’accueillir Angers. Nous pouvons par conséquent vivre une période de disette, compliquée. Mais on va à Lens pour viser nos deux objectifs : finir premiers du 2e groupe du classement, l’objectif principal, et prendre quatorze points sur les quatorze matchs qui nous restent à disputer. Ramener un nul serait donc une satisfaction, mais si on peut faire mieux, on ne va pas s’en priver.

Etes-vous impressionné par cette équipe lensoise ?

Je dirais, comme mon collègue messin Pouliquen, qu’elle est déjà en Ligue 1. Elle est impressionnante et séduisante. Elle est composée en majeure partie de joueurs du niveau de Ligue 1. C’est une équipe très attentive. Devant elle, votre moindre faille, votre moindre erreur de concentration, se paye cash. Pour réussir une performance devant une telle formation, il faut obligatoirement sortir un gros match.

Troyes n’a pas la réputation d’être très efficace à l’extérieur, avec une seule victoire, lors de votre premier déplacement, à Châteauroux…

Exact, mais on fait souvent de gros matchs contre de grosses équipes. Notre ratio n’est pas bon contre les équipes dîtes faibles, mais il l’est contre les équipes du haut de tableau. Ce sera le match des paradoxes. J’espère que nous resterons dans cette lignée et que nous montrerons que nous sommes capables de tenir la comparaison avec les meilleurs.

Entre blessures et suspensions, votre effectif, cette saison, a souvent été handicapé. Allez-vous pouvoir aligner contre Lens une équipe compétitive ?

Cette situation nous est en effet coutumière. On la vit avec un certain fatalisme, mais on se présentera à Bollaert avec un effectif de qualité, pour réussir un bon match, celui qu’on attend de nous et que nous voulons effectuer dans un tel stade et devant un tel public. L’équipe aura à cœur de prouver qu’elle vaut mieux que ce qu’on dit d’elle. Certes, il va nous manquer deux ou trois joueurs, essentiellement dans le secteur défensif, mais au-delà de ces joueurs absents, c’est l’histoire d’un groupe qui voudra montrer des choses, différentes de celles qu’il a pu étaler lors de nos deux derniers matchs.

Vous allez retrouver votre ville et votre terre natale. On imagine que ce sera avec une belle dose d’émotion ?

Oui. C’est ma terre d’origine, c’est le club qui m’a formé, qui m’a inculqué, avec Valenciennes où j’ai évolué ensuite, toutes les valeurs qui sont les miennes. Ces deux clubs ont compté, et comptent toujours, dans ma vie de joueur et, surtout, d’homme. Cette période, de l’âge de 12 à 24 ans, a marqué ma vie au fer rouge.

Interview réalisé par rclens.fr en collaboration avec le site officiel de Troyes (ESTAC.fr)

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