Quand le (beau) jeu ne suffit pas…

Souvent décrié la saison dernière et au début de la saison à l’heure où les lensois variaient entre bons résultats et style de jeu décevant, le jeu fourni par les joueurs Sang et Or commence à devenir intéressant. Mais à Lens, beau jeu ne rime pas forcément avec victoire, et c’est actuellement le gros problème de Jean-Guy Wallemme et ses adjoints. Depuis la trêve hivernale, et plus précisément depuis la courte défaite des Lensois dans le derby du nord contre Lille, Lens produit un jeu séduisant, en n’enviant rien aux autres équipes. Conquérant à Lyon (Défaite 1-0), à Toulouse (Défaite 1-0) et à Lorient (Défaite 1-0), le Racing ne méritait probablement pas une telle sentence en dehors de Bollaërt. 

A Bollaërt, ce n’est pas le même son de cloche 

Car dans son antre, le RCL apparait plus efficace : Une victoire contre Le Mans (2-1), contre Marseille (3-1) en Coupe de France. Les lensois avaient même explosé les monégasques de Guy Lacombe (3-0), avant un retour à la réalité du moment, face à Paris (1-1), grâce à une égalisation dans les dernières minutes pour les parisiens. Oui, c’est l’autre problème du moment en Artois. Outre Paris, ils étaient pourtant si proches du point mérité à Gerland contre Lyon, mais ils finirent par encaisser un but à la 77e minute. Même sentence pour les lensois à Toulouse, où ils ont fini par plier à la 58e minute, en deuxième mi-temps encore. Samedi à Lorient le Lens de Yohan Démont n’était pas vraiment inquiété avant ce but de Marchal sur ce corner de l’inévitable Vahirua. On jouait alors la 78e minute…

Vers une remise en cause ?

Peut-être que les lensois auraient mérité d’être officiellement maintenus aujourd’hui. Il faudra encore patienter quelques matchs, en espérant que ces contre-performances ne sèment pas le doute dans les rangs artésiens. Une remise en cause s’impose certes, mais quand l’absence de réalisme offensif s’ajoute à des choix tactiques douteux, il est souvent bien difficile de repartir de l’avant. Mais rassurons-nous, « à Lens ça joue et le jeu finit toujours par payer. » pouvait t-on lire sur le journal l’Equipe dimanche. En attendant, il faudra vaincre Sochaux samedi, une autre équipe en pleins doutes. Une nouvelle désillusion pourrait alors se transformer en situation de crise. 

Article : Romain Bucquet.
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