Cité par l’AFP, le président lensois Gervais Martel s’est longuement exprimé sur l’avenir du Racing Club de Lens. Tour à tour, il aborde évidemment la descente en Ligue 2, la positiion de l’entraîneur Bölöni à la tête de l’équipe première et également la politique sportive qui sera appliquée à partir de Juin. Morceaux choisis.
«La descente est embêtante, mais moins dure à gérer. Nous n’étions pas prêts pour la première descente (2008). Il faudra faire avec les droits télés qui vont passer de 22 millions d’euros à 7,5 millions. Que certains arrêtent de dire que si nous ne nous maintenons pas en L1, nous descendrons en National. C’est faux. La politique sera de revenir à des choses basiques que nous n’avons pas su faire. Si le club descend en L2, nous devrons nous adapter. Il n’y aura pas un tsunami avec 50% des gens licenciés. Par contre, je vais augmenter le budget du centre de formation (6 millions d’euros par an, ndlr). C’est déjà prévu.
Concernant la situation de Laszlo Bölöni, je n’en sais rien. J’ai besoin d’avoir une discussion, du temps pour réfléchir, de voir si nous sommes encore sur la même longueur d’onde. Il y aura sûrement une réorganisation sportive. C’est indéniable. Je ne peux pas courir partout. J’ai besoin qu’au niveau de l’assise sportive, on reparte avec de l’EPO dans les veines de tout le monde, avec des gens qui s’investissent à 3000%. La réflexion est plus qu’avancée. Je l’ai depuis le mois de janvier. Personne n’est à l’abri de rien, clause ou pas clause. Je suis dans une réflexion stratégique globale.
Enfin, à propos de l’éventuel départ de jeunes, ça ne se passe pas comme ça. Il n’y un veto sur personne car nous ne sommes propriétaires de personne. On n’est pas au Kremlin. On travaille dans le respect des gens, de leur progression. Ils sont tous sous contrat. Il y a aussi l’aspect financier. Je n’ai jamais évoqué un départ de Raphaël Varane avec lui. Quelle que soit la division où nous évoluerons, nous repartirons avec une stratégie différente des années précédentes. Les jeunes sont là, ils existent en nombre. D’autres jeunes sont prêts. D’autres joueurs, en fin de contrat, vont quitter le RC Lens. On trouvera le bon amalgame, avec des têtes fraîches. Des joueurs paraîtront moins bon sur le terrain par rapport à leur nom, mais nous gagnerons peut-être 30 ou 40% d’efficacité par rapport à leur investissement.»
Je suis d’accord sur le dernier paragraphe.
Oui c’est clair surtout le Runje .
Ok pas propriétaire, mais sous contrat…
D’ailleurs certain contrat on couté une fortune au club