Le Racing est au pied du mur

Après une première partie de saison complétement manquée, le Racing Club de Lens ne devra pas tergiverser en ce début d’année 2011. Eliminé en Coupe de France et en Coupe de la Ligue, il peut maintenant se concentrer sur son unique objectif, le maintien.
 
 
Jean-Guy Wallemme n’est pas dupe. Son souhait n’était certainement pas de laisser l’équipe seule face à ses difficultés. S’il a officiellement rendu sa démission au président Gervais Martel, c’est probablement parce qu’il estime que la dernière solution pour sauver le club passe par un changement de méthode. Souvent critiqué, l’ancien défenseur du Racing a finalement jeté l’éponge, preuve d’une crise profonde qui n’a véritablement pas disparue depuis la descente en mai 2008. Officiellement, son départ n’est effectif que depuis le match nul à Bordeaux (2-2), juste avant les fêtes. Mais la présence de Jacques Santini sur le banc lensois en Gironde semblait déjà apporter quelques précisions sur les événements à venir. Alors, Gervais Martel a attendu son retour de New-York, où il était en vacances, pour annoncer officiellement le nom de son remplaçant. C’est à la surprise générale que Böloni, ancien entraineur de Nancy, Rennes et Monaco notamment, est nommé, le premier dimanche de 2011 avec pour unique objectif de sauver ce qui peut encore l’être, à savoir maintenir le club en Ligue 1.
 
Bölöni, l’ombre d’un espoir ?
 
Et cette tâche ne s’annonce pas des plus faciles pour le célèbre technicien. Il faut dire qu’il arrive à un moment où Lens (19e), végète dans la zone rouge depuis de longs mois. Et quand la situation sportive du club est pour le moins compliquée, il en est de même concernant l’extra-sportif. La rubrique faits-divers a en effet été alimentée depuis le début de saison : Altercation Démont-Kovacevic, Démont frappant dans une porte, insultes contre les supporters, sans oublier le dernier en date, les applaudissements de Marco Ramos sur le deuxième but parisien. Laszlo Bölöni a donc effectivement du travail pour sauver cette équipe qui enchaine les déroutes. La crise est bien présente. Les nombreuses erreurs individuelles connues contre Paris ne font que la confirmer. Et la perte de l’un des meilleurs joueurs du club, Razak Boukari, parti à Rennes n’arrange pas les partenaires d’Adil Hermach. Dimanche, Gervais Martel a passé sa journée à s’occuper du recrutement et des prochaines recrues. Il cherche avant tout à stabiliser une défense qui a concédé beaucoup trop de buts. Un attaquant est également sondé. Mais rien, à l’heure actuelle, ne semble pouvoir affirmer l’arrivée imminente d’un renfort à La Gaillette.
 
Pas d’innovations à l’horizon
 
A Paris, pour la première du coach, Lens a une nouvelle fois sombré samedi (5-1). Si la coupe de France n’était pas l’objectif prioritaire du club, elle aurait tout de même pu entrainer un léger regain de confiance qui sera sans doute important pour cette fin de saison. Non, le Racing n’a plus le temps de réfléchir. Les changements radicaux du contenu d’entrainement opérés par Laszlo Bölöni porteront peut-être leurs fruits. Mais aucune modification d’envergure n’est à déplorer au sein de la composition de départ par rapport à celle de Wallemme durant la première partie de saison. Si ce n’est peut-être la non-présence de Runje et Chelle dans le groupe, comme ce fut le cas dans la capitale. Samedi, Lens recevra Saint-Etienne pour le premier d’une série de deux matchs à domicile. Avant la réception cruciale de Caen, une semaine plus tard, les lensois devront prendre un maximum de points contre les Verts, eux aussi éliminés de la Coupe de France (Face à Clermont). Il s’agira d’un premier gros test pour Laszlo Bölöni et pour un Lens qui devra impérativement bien gérer ces deux rencontres. Un Racing Club de Lens qui se déplacera une semaine plus tard à Villeneuve d’Ascq pour affronter Lille, concurrent sérieux au titre. Autrement dit, le RCL ne devra pas trébucher, et cela commence dès samedi dans un stade une fois encore pas rempli (30’000 spectateurs attendus).
Romain Bucquet

5 commentaires

  1. #16387 KopSirT 31 -

    Je ne sais plus quoi penser de cette équipe.
    Avec des chèvres comme ça, seul la chance pourra nous sauver.

  2. #16324 maeglin 24 -

    trop tard peut etre, pas assez tot on se sait pas alors on verra!

  3. #16311 daika 8 -

    Pour moi, il est trop tard. Le mal est profond.

  4. #16307 Korben Dallas 157 -

    Je fonde pas mal d’espoirs sur Boloni, surtout depuis les déclarations de Santini sur Wallemme et Leclercq. Boloni osera s’imposer plus et imposer son point de vue. Il l’a déjà montré avec Sidi Keita.

  5. #16306 victorien59 33 -

    Bon résumé rien d’autre a rajouter…

Les commentaires sont fermés.

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