Cette fois, les joueurs du RC Lens semblent avoir compris que battre Auxerre, dimanche (17h) est primordial s’ils veulent s’autoriser à conserver un mince espoir de rester en Ligue 1. Autrement dit, le miracle du maintien passe par un succès impératif ce week-end, face à un concurrent direct privé de son capitaine, Benoît Pedretti. Histoire d’entretenir leurs derniers espoirs dans cette saison calvaire.
Tout a commencé un soir d’un certain Lens-Nancy. Vaincus(1-2) par un adversaire peu convaincant, les lensois avaient déjà laissé entrevoir les prémices d’une saison difficile. Car c’est bien connu, lorsqu’une équipe monte en Ligue1, le plus dur n’est pas de la maintenir mais de la stabiliser parmi l’élite. Le parcours de Lens, qui connait des difficultés financières depuis la descente en Ligue 2, a tout d’un chemin de croix. Trente-deux journées se sont écoulées et le marasme est toujours là. Mais comme le déclarait Sébastien Roudet en début de semaine, «tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir». Le Racing n’est effectivement pas encore mort, et les supporters lensois l’ont bien compris. Samedi dernier à Brest, ce sont 30’000 supporters qui ont poussé leur équipe jusqu’au coup de sifflet final. La banderole des North Devils «Donnez-tout, jusqu’au bout», révèle le climat qui règne au sein du RC Lens. Celui d’une équipe presque reléguée mais qui refuse d’abdiquer.
Dans la petite ville Bourguignonne, le Racing pourra encore compter sur le soutien sans faille de ses supporters. Mais c’est cette fois loin de ses terres qu’il devra enfin montrer de quoi il est capable. Même si personne ou presque ne croit au sauvetage du club, c’est le moment ou jamais pour les joueurs de se réveiller. Leur prestation face à Brest était d’ailleurs encourageante, espérons que la motivation et la détermination entrevue face au Bretons se renouvèle à Auxerre en misant cette fois sur le facteur chance, ce petit plus qui semble avoir fui les artésiens depuis le début de la saison. Le Lens de Jean-Guy Wallemme était capable de sursauts d’orgueil, il est grand temps de voir si celui de Laszlo Bölöni peut également le faire. Peut-être même est-il déjà trop tard, mais les Sang et Or ne devront pas quitter l’élite en regrettant les points qu’ils auraient pu grappiller. Quoi qu’il en soit, le dernier espoir de maintien réside dans une victoire artésienne à Auxerre, dépourvu de son capitaine Benoît Pedretti. C’est la première des sept finales qui attendent les lensois jusqu’au 29 mai…
Romain Bucquet
il faut qu’ils se bougent le cul allez lensois
Cela a été corrigé. Merci ;)
lens-nancy 1-2 !!!! et pas 1-3