Kalou « un très mauvais départ »

Bonaventure Kalou, l’ex-pensionnaire de Lens ne se résigne pas à la fatalité après une année 2007/08 complètement gâchée par des choix peu inspirés. Dans une interview accordée au quotidien ivoirien Fraternité Matin, le joueur, qui a résilié en mars dernier son contrat avec club d’Al-AZira ( Abu Dhabi), envisage de rebondir dans un des championnats majeurs européens : « J’ai encore trois ou quatre ans à passer au haut niveau. Je vais essayer de les mettre à profit en évoluant dans un club anglais ou espagnol espère l’Ivoirien. Ma priorité, c’est l’Angleterre qui a le meilleur championnat européen actuellement. L’environnement est très propice, le niveau est très relevé et le public passionné ».

Sans club depuis le printemps, Bonaventure Kalou reconnaît n’avoir pas assez réfléchi en précipitant son départ du club Sang et Or, au mercato d’hiver, vers un pays dont il ne connaissait pas la culture footballistique. « Le nouvel entraîneur, Jean-Pierre Papin, ne me faisait plus confiance, ma carrière pataugeait. C’est ainsi que j’ai décidé de tenter, sur un coup de tête, l’aventure aux Emirats. Le niveau de leur championnat est a des années-lumière de tout ce que j’avais connu jusque-là, regrette l’ancien auxerrois. Je ne me sentais pas trop dans mon élément et je ne m’entendais pas bien aussi avec l’entraîneur . En fait, je n’avais pas mûri la décision d’aller là-bas. J’y ai atterri malgré moi parce que moralement, j’étais abattu après la mésaventure à Lens ».

Son passage dans l’Artois aura laissé un goût amer au footballeur. L’Ivoirien, blessé par le statut de coupable idéal des approximations lensoises, livre une analyse sans concession de son ancien club : « nous avons pris un très mauvais départ et cela a poussé Guy Roux à la démission. Par ricochet les gens ont fait un parallèle entre lui et ceux qu’il avait fait signer à Lens. Akalé et moi étions un peu les moutons noirs de l’équipe. La mayonnaise n’avait pas pris pas parce qu’il n’y avait pas de la qualité. Ce sont tout simplement les réalités de la vie. Quand on commence une entreprise, on a beaucoup d’espoir, mais il y a des éléments qui font que, pour une raison ou pour une autre, cela ne marche pas. Ce fut notre cas à Lens. »

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