Pratiquement condamné à la Ligue 2, le RC Lens s’apprête à passer le dernier obstacle d’une saison noire. L’heure du bilan de cette saison détestable est imminente, le constat semble être sans appel. Relégable depuis le 11 septembre et l’humiliation contre Lille (1-4), le Racing s’est depuis accroché dans les bas-fonds du classement à l’exception faite des matchs contre Valenciennes en septembre et Caen en janvier dernier où le Racing avait quitté la zone rouge. Retour sur cette saison désastreuse.
Des statistiques qui font peine à voir
Vingt-cinq fois placé à la dix-neuvième place, vingt-huit fois dans la zone rouge, on ne peut pas dire que Lens a connu l’effet de surprise qu’il avait déjà connu en 2008. Dix-sept points pris à Bollaërt, quatorze à l’exterieur, trente-trois buts inscrits (15e attaque) pour cinquante-deux buts encaissés (19e défense), tout laisse à penser que dans les chiffres, le Racing a mérité sa descente à l’étage inférieur. Et lorsque l’on sait que dans les deux coupes dans lesquelles il était engagé, il a été éliminé dès le premier tour, c’est preuve qu’il est impossible de trouver en cette saison un signe flatteur.
Une défense trop fragile
Souvent humilié cette saison, Lens a vu sa défense remaniée à plusieurs reprises. La meilleure paire défensive, qui a permis de voir les Artésiens s’imposer deux fois consécutivement contre Saint-Etienne et Caen en janvier, constituée de Franck Queudrue et Raphaël Varane, n’a pas été poursuivie par Bölöni. Le premier souffrant régulièrement de légères blessures, le second étant replacé au milieu de terrain (pourquoi ?). La paire Alassane Touré-Alaeddine Yahia est apparue prometteuse mais a toutefois encaissé trop de buts.
Deux gardiens contestables
Jouissant visiblement de la confiance du directeur technique et du staff lensois, Vedran Runje a encore été le gardien numéro 1 du RC Lens cette saison. Si le portier croate a enterré la concurrence avec Hamdi Kasraoui, il ne la doit pas à une saison parfaitement irréprochable. La preuve encore à Caen samedi, comme un symbole de la saison de l’ancien Marseillais. Quant à Kasraoui, titularisé contre Nancy (deux buts encaissés) en début de saison et Paris (cinq buts encaissés) en coupe de France, il n’a jamais convaincu, en professionnels comme en CFA et s’est souvent plaint de problèmes personnels. Il ne s’est pas « acclimaté » dans le Pas de Calais.
Pas de finisseur
En vendant Razak Boukari à Rennes cet hiver, Gervais Martel a certainement entériné toute chance de maintien pour son club. Il faut dire que le franco-togolais était devenu l’un des seuls joueurs capables de marquer des buts dans son effectif. Si les problèmes financiers auront eu raison de la gestion sportive, on regrettera une attaque trop peu efficace. L’absence d’un véritable buteur aussi, le meilleur buteur lensois demeurant Issam Jemaa, avec seulement cinq réalisations au compteur. Samedi à Caen, c’est comme souvent d’un défenseur, Raphaël Varane qu’est venu le but.
Des altercations à répétition
Une de plus, une. Après Caen-Lens, une nouvelle altercation semble avoir opposé deux joueurs du RC Lens, si l’on en croit La Voix du Nord. La première avait opposé Yohan Démont à Nenad Kovacevic à Sochaux, on s’en souvient. A celle-ci ce sont ajoutés les duels entre Démont (encore) et Jemaa, entre Runje, Démont et les supporters, puis entre Runje et Akalé, un certain matin de Lens-Sochaux. Le constat est simple, tous les joueurs cités ici faisaient partie de l’effectif du RC Lens avant sa première descente en Ligue 2. Des altercations qui, contrairement à ce que préféraient tempérer les diverses parties concernées, n’arrivent pas dans tous les clubs.
Une réaction bien trop tardive
Il aura fallu attendre janvier pour voir une première réaction des joueurs lensois, probablement l’effet boule de neige de l’arrivée de Laszlo Bölöni. Elle fut de courte durée, le Racing a vite perdu beaucoup de points en route.. En cette fin de saison, Lens aura réagi une seconde fois, en fin de saison. Brest, Auxerre, Lorient et Caen ont tous pris au moins un point face à Lens. Pourtant, à chacune de ces rencontres, le RCL méritait d’en empocher trois. Les hommes de Laszlo Bölöni ont en effet proposé une copie assez satisfaisante dans chacune de ces rencontres mais sont tombés sur un manque de chance évident. Le réveil se devait d’exister, mais il est intervenu vraisemblablement trop tard…
Une gestion incompréhensible
Un article de l’Equipe pointait du doigt la gestion critiquable des employés du club. Le quotidien sportif parlait de « La politique des copains » pour évoquer la gestion de Gervais Martel. Beaucoup d’employés du club n’ont en effet pas de rôle fixé au sein du RC Lens. Daniel Leclercq, par exemple, dont l’utilité a bien souvent été remise en question. JPP a été le premier à faire les frais du directeur sportif. Il nous confiait en 2008 devoir composer son équipe en fonction des choix de Leclercq. D’autres anciens de la maison Sang et Or, Monterrubio en tête ont aussi critiqué l’entraineur qui avait apporté le titre à Lens en 1998. Encore aujourd’hui, sa fonction dans le club demeure floue. Malgré les nombreux démentis publiés en réaction à ceux qui le critiquent, lui comme Martel n’ont jamais éclairci son domaine d’action.
Et pour éviter de tirer encore un peu plus sur l’ambulance, faut-il rappeler que la chance a souvent fuit le club en cette fin de saison. Autant de raisons qui font que le Racing n’a pas sa place au sein de l’élite.
Romain Bucquet
Sertic plus grosse déception de la saison !!!
jsuis d’accord avec toi pour ces joueurs anthony62145
Oui c’est clair mais faut pas mettre tous les joueurs dans le même sac car pour moi seul Varane , Bédimo , Aurier , Hermach et Akalé ont fais une bonne saison . Le reste plus que moyen et certains même nuls ( Runje , Sertic , Eduardo , Maoulida ) .
niveau ligue 1 ils ne faut pas se voilés la face seul notre public lui avait le niveau ligue 1 un public excextionnel fantastique avec une équipe de mercenaires !
Sur la premiére partie de saison , c’est mérité mais pas sur la deuxiéme .
c’est clair ils l’ont tout à fait mérité cette équipe n’a pas le nive