Les 30’000 spectateurs présents à Bollaërt samedi auront encore pu observer un match symbole d’une saison cruelle qui n’aura jamais vraiment commencé. Les supporters, qui ont vu leur équipe menée avant de la voir passer devant quelques minutes plus tard, pensaient en avoir assez vu. Au fil des minutes, le ciel lensois s’assombrissait, les éclairs apparaissaient et l’excellent Kévin Gameiro inscrivait un second but pour sa formation avant de provoquer un pénalty sur une faute peu évidente d’Eduardo.
Depuis quelques matchs, Lens produit du jeu, se crée des occasions, marque mais perd. C’est tout le paradoxe de la fin de cette saison cauchemardesque. La Ligue 2, les joueurs du Racing l’auront vu arriver. Mais à l’inverse de la saison dernière où les lensois avaient connu pareille situation avant la nouvelle année, ils n’auront cette fois pas réagit. Ni Jean-Guy Wallemme, ni Laszlo Bölöni ne seront parvenus à faire écouter leur message. Ce ne sont pas les diverses altercations survenues tout au long de la saison qui viendront contester la mauvaise situation du club. Les Sang et Or ont en effet mérité leur descente et ce malgré une fin de saison encourageante. Il était en effet déjà trop tard et peut-être aurait-il fallu enchainer ce genre de prestations auparavant pour voir la roue tourner un peu plus en leur faveur. Depuis le début de l’exercice, joueurs comme dirigeants préféraient botter en touche l’inconfortable place du club au sein du classement de la Ligue 1. Mais à force de retarder l’échéance, Lens a bien finit par payer ces nombreux matchs où il a laissé l’impression d’une équipe désolidarisée et incapable de produire du jeu et des occasions.
Lorsque les difficultés sportives s’ajoutent aux problèmes économiques et à une gestion de club incontrôlée, la relégation devient inéluctable. La plus importante des problématiques réside désormais dans l’organisation à venir des prochaines saisons. Mathématiquement, ce n’est pas encore fini, mais il faut dès maintenant espérer que les dirigeants commencent à envisager le visage de l’équipe à l’étage inférieur pour la saison à venir. Croire encore au maintien du club jusqu’à ce que ce soit encore possible est une chose, mais le chantier qui attend Gervais Martel et les siens d’ici le mois d’août en est une autre…
Romain Bucquet
j ete hier soir je peut vous dire que je me suis bien fait chier hier dans les tribune la preuvre on parler entre nous de travaille la peche etc…. kel honte !!!