Dans leur tableau de marche prévoyant un maintien en cinq victoires jusqu’à la fin de saison, les lensois n’avaient certainement pas calculé ne prendre qu’un unique point à Bollaërt contre Brest (1-1). Un match nul vécu au goût d’une défaite, tant l’incidence du résultat est immense. Depuis samedi soir, Lens a effectivement un pied et quatre orteils en Ligue 2. S’ils auront tenté jusqu’au coup de sifflet final, les lensois pourront regretter une nette domination en première mi-temps tant le score aurait pu être plus imposant dès le retour aux vestiaires. Mais le manque de réalisme offensif et la très bonne prestation Brestoise auront eu raison d’une équipe lensoise désabusée en fin de match. Le président Gervais Martel l’a bien compris, « C’est un match qui apporte beaucoup de regrets. C’est vrai que dans l’optique du maintien, prendre un point contre Brest à domicilie, ce n’est pas une bonne opération. » Surtout que dans le même temps, Auxerre, prochain adversaire du RCL et concurrent direct dans l’optique du maintien, s’imposait au bout de l’ennui à Toulouse (0-1).
Si la descente en Ligue 2 n’était avant ce match qu’un mauvais esprit qui circulait entre les têtes des supporters, elle parait désormais actée ou presque. Sauf miracle, le Racing devrait évoluer en deuxième division la saison prochaine. Et le club devrait se satisfaire de pouvoir encore réunir plus de trente mille spectateurs dans l’antre lensoise à un peu plus d’un mois de l’échéance d’une saison cauchemardesque. Mais alors que ceux-ci avaient encore accepté d’y croire encore, ils semblent cette fois résignés. A moins que le mince et ultime espoir de maintien qui réside dans l’obligation de victoire à Auxerre entretienne le rêve des supporters…
bon article plein de lucidité, merci ;)