Belhadj : « Pas le choix… »

Vous êtes au pied du mur. Avez-vous l’intention de tout donner pendant 95 minutes ?

Nous n’avons pas le choix. Notre destin n’est plus entre nos mains, ce qui implique, au minimum, une victoire contre une très bonne équipe de Bordeaux. On a aussi le devoir de tout donner pour notre public et notre club.

On vous a senti particulièrement décontractés pendant l’entraînement. Savez-vous parfaitement gérer la pression ou s’agit-il plutôt d’inconscience ?

Non, ce n’est pas de l’inconscience ou de la décontraction mal placée. A l’entraînement, aujourd’hui, c’était une journée de relâche basée sur des jeux de tennis-ballon. Hier, mardi, c’était beaucoup plus intense. La fin de la semaine va monter crescendo. Nous allons monter en puissance. Ce qui est sûr, c’est que l’on essaie de se préparer tranquillement.

L’envie de la révolte reste donc intacte. En êtes-vous encore capables ?

Bien-sûr qu’on a envie de se révolter.  Nous sommes conscients de la situation. L’équipe et les joueurs sont dos au mur. On va donner le maximum face à Bordeaux, samedi. On en est capables. Cette saison, face à de grosses équipes, on a souvent fait de bons matches. Il va falloir se surpasser. Notre vie en dépend. C’est le dernier match. Tout va se jouer sur cette dernière journée. La victoire est impérative. Vous savez, nous les joueurs, on a signé des contrats. On a une vraie responsabilité vis-à-vis de l’avenir du club, et nous sommes forcément très concernés.

Au regard de cette saison et de votre situation. N’avez-vous pas quelques regrets d’avoir quitté Lyon pour rejoindre Lens ?

Quand je suis arrivé, Lens était déjà dans cette situation. Pourtant, en janvier nous avons fait de bons matches. Et puis, la suite s’est moins bien passée. Mais vous savez, je ne pense pas trop à Lyon et sa situation. Je n’ai pas de regret. J’ai pris mes responsabilités en venant ici.

Y a-t-il un leader dans le vestiaire ?

C’est le coach qui parle beaucoup dans le vestiaire. Bien sûr, nous parlons entre nous. Peut-être qu’il manque un vrai leader. Mais sur le terrain, ça n’est pas la même chose. Quoi qu’il en soit, on fera les comptes et le bilan à la fin.

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