Aruna Dindane est de retour

Victime d’une rupture des ligaments croisés antérieurs du genou gauche il y a un peu plus d’un mois, Aruna Dindane vient d’effectuer un séjour dans le centre de rééducation à Capbreton. Après un petit détour par Marseille pour un contrôle chirurgical, l’International ivoirien est enfin de retour à la Gaillette ! Jean-Marc Laborderie, médecin du club, nous parle du chemin, encore long, que devra parcourir Aruna avant une guérison complète…


Le retour en Artois

« Aruna était content de retrouver le staff médical ! C’est une excellente chose, d’autant plus qu’il est content et rassuré d’avoir une qualité de soin au centre. Les premiers mois sont des moments difficiles à gérer. Le genou gonfle, dégonfle, regonfle… De Capbreton, où il était en rééducation, il a pris l’avion en direction de Marseille pour un contrôle chirurgical. Arrivé là-bas, son genou était sec ; en reprenant l’avion pour revenir ici il avait regonflé ! D’être à la Gaillette, ce mardi matin, et d’avoir vu Philippe Darques [ndlr. un des kinésithérapeutes du club) lui a fait du bien moralement. Ils ont travaillé ensemble et le genou d’Aruna a dégonflé. »

Le programme d’Aruna

« Pendant quatre mois, nous ne pouvons absolument pas lui faire faire de musculation. Nous allons donc œuvrer sur la récupération de la mobilité de son genou, que ce soit en extension ou en flexion. Nous sommes, en ce moment, dans une phase de travail qui évitera qu’il se ré-inflamme et qu’il regonfle. Cela peut arriver. Nous allons aussi maintenir une certaine base musculaire, en effectuant un travail statique : nous ne faisons pas du tout bouger l’articulation mais nous agissons sur le travail du muscle dans sa position de repos de départ. Nous le faisons contracter, soit par des techniques d’électrostimulations, soit par un travail statique – allongé. Nous demandons à Aruna, jambe tendue, d’écraser le genou sur la table d’examen ; tout ceci pendant quatre mois. Au troisième mois, si tout se passe bien, nous pourrons lui donner le feu vert pour recourir. Recourir pour qu’il retrouve un équilibre et pour éviter qu’il ne compense sur l’autre jambe qu’il pourrait blesser. Au fur et à mesure, ce travail d’équilibre se transformera en travail de préparation physique. Au quatrième mois, la plastie [ndlr. transplant tendineux placé afin de remplacer le ligament défectueux] sera alors solide et Aruna pourra reprendre la vraie musculation ! »

Propos recueillis par Leïla Talbi

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