P. Demuynck : « Nous ne pouvons pas faire mieux »

Fidèle parmi les fidèles. Depuis 1981, Pascal Demuynck suit jour après jour l’évolution du Racing Club de Lens. Président du CRAB (comité pour le retour de l’ambiance à Bollaert), il évoque l’arrivée possible d’un futur investisseur à la tête du club artésien. Si elle est vitale, le supporter de toujours affiche un certain pessimisme.

En quoi, du côté des supporters, la reprise du club par un investisseur est-elle indispensable ?

« On a besoin d’être rassuré quant à l’avenir du club. La grande crainte c’est d’entamer une longue période de vache maigre. Cette année, nous avons retrouvé le plaisir d’aller au stade, de voir de jeunes joueurs s’investir dans le club. La crainte, c’est que s’il n’y a pas d’argent, tous ces jeunes joueurs, en plus de nos meilleurs éléments comme Valdivia, partent. Nous risquons alors de repartir à nouveau de zéro alors que l’on peut espérer monter l’an prochain avec un recrutement judicieux. Mais si le Crédit Agricole (ndlr, actionnaire majoritaire) reste à la tête du club d’ici l’été, nous pouvons craindre le pire… »

Pourtant, la banque a sauvé le Racing la saison dernière.

« Nous ne retirerons pas la rigueur nécessaire amenée par le Canf. L’idée était de retrouver un club rentable et donc vendable. Malheureusement, cette année, nous allons encore essuyer d’énormes pertes (environ 10 M€). Je le dis, nous avons la chance d’avoir le Crédit Agricole à la tête du club. Mais comme ils le répètent depuis un certain temps, ils n’ont pas vocation à diriger un club de football. Il est donc indispensable de trouver un investisseur. »

Vous êtes dons satisfaits du travail accompli ?

« Tout n’est pas à jeter. Il y avait très certainement quelques économies à faire du côté de la Gaillette. Nous avons traîné, pendant de trop longues saisons, un effectif avec des joueurs surpayés. Luc Dayan est quelqu’un de pragmatique. J’apprécie la mise en place de sa grille des salaires, où il ne doit pas y avoir une échelle supérieure à 4. Il y a une logique à tout cela. Du côté de Bollaert, nous n’attendons pas d’avoir des vedettes surpayés pour prendre du plaisir. Nous l’avons bien vu cette année. »

Lens a des valeurs qui lui sont propre. N’avez-vous pas peur qu’elles soient perdues avec l’arrivée d’un nouvel investisseur ?

« Les personnes qui sont à même d’investir dans le club doivent le connaître. Le RCL est un club à part. Je pense que les investisseurs potentiels en sont conscients. Une fois encore, avec peu d’investissement, nous pouvons retrouver la Ligue 1. Aujourd’hui, il n’y a plus d’argent jeté par la fenêtre. Le club vit avec un minimum de moyen, nous ne pouvons pas faire mieux. L’investisseur qui viendra mettra la somme suffisante pour nous permettre de retourner en Ligue 1 et de pérenniser le club par la suite. »

Vous montrez-vous confiant quant à l’arrivée de ces investisseurs ?

« Le monde traverse actuellement une grande crise économique. Les groupes et les sociétés qui ont de l’argent, il n’y en a pas beaucoup. Nous avons l’espoir mais je ne suis pas franchement optimiste. »

Laurent Mazure

3 commentaires

  1. #51241 bichouno62 49 -

    coeff en 6 sera énorme

  2. #51232 blandiacum 61 -

    La grande satisfaction c’est Coeff et Bela, je pense qu’ils ont compris qu’il fallait bosser pour y arriver!!!

  3. #51231 blandiacum 61 -

    C’est vrai quoiqu’on en dise heureusement que le CNAF et G.Dayan étaient là sinon le cluib finissait en Cfa comme Strasbourg et Grenoble alors contentons nous du peu que l’on a!!! La venue des ex-sedanais Lemoine et Valdivia a été une plus-value pour le club et si on peut les garder pour la saison prochaine cela serait une bonne chose!!!!
    La déception c’est N’Diane et des joueurs qui ne confirment pas leur potentiel tels que Sow, Plumain et Noman!!!
    La grande satisfa

Les commentaires sont fermés.

New Report

Close