Home › Forums › Le Café des Sang et Or › Hafiz Mammadov, vraiment Lensois ?
- Ce sujet contient 142 réponses, 31 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
Sheen62, le il y a 9 années et 3 mois.
-
AuteurMessages
-
2 décembre 2014 à 12:42
De combien d’argent Lens a-t-il tout de suite besoin ?
Conformément à ses engagements auprès de la DNCG, le gendarme financier de la L1, le club artésien est dans l’attente immédiate d’un versement complémentaire de 2,5 M€ sur le compte bancaire de la holding qui détient le club. Cette somme était initialement prévue au plus tard fin octobre. Mais les avoirs de son actionnaire majoritaire, Hafiz Mammadov, sont gelés dans son pays et, de l’aveu même la semaine dernière du Ministre des Sports azerbaïdjanais, Azad Rahimov, Mammadov est en situation de « banqueroute », notamment pour avoir souscrit un gigantesque emprunt de 112 M€ liés à des forages en Mer Caspienne qu’il ne peut plus rembourser, mais aussi en raison de problèmes personnels. Voilà pourquoi il ne serait plus actionnaire de la Bank of Azerbaïdjan, qui a garanti les apports financiers, établissement au sein duquel il était autrefois majoritaire.
Pourquoi Lens est tributaire de ce premier apport ?
Il doit lui permettre de lever l’interdiction de recruter à laquelle il est soumis jusqu’à nouvel ordre. Il ne peut donc pas faire enregistrer de nouveaux contrats de joueurs car ils ne seront pas homologués par l’instance tant qu’elle n’aura pas obtenu la preuve que 4 M€ sont bien présents sur le compte bancaire en question (Mammadov, a déjà versé 1,5 M€). A la demande de Lens, le prochain rendez-vous à la DNCG est programmé le 15 décembre. Il y a urgence. Gervais Martel doit apporter des éléments concrets à cette date, sous peine d’autres sanctions qui peuvent aller du maintien de l’interdiction de recruter jusqu’à la rétrogradation administrative en division inférieure pour la saison 2015-2016 , et ce à titre conservatoire.
A quoi correspondent les 14 autres millions attendus ?
L’actionnaire majoritaire s’est également engagé à verser ces 14 M€ en janvier. Cette deuxième somme est également couverte par une garantie dite à la première demande. Le deuxième versement de 14 M€ doit servir au RC Lens à assumer une grande partie de son train de vie (charges fixes, délocalisation, provisions pour procès, redressement fiscal sur les impatriés, etc..), à lui permettre de renforcer son effectif dans la limite d’une masse salariale de 13 M€ maximum (6,3 actuellement) et, enfin, à lui permettre de combler son déficit structurel et de trésorerie. En effet, sans l’argent de Mammadov ou d’un autre investisseur, le club artésien ne sera plus en mesure de payer ses fournisseurs ou ses salaires fin janvier. Au bord de la cessation de paiement, il serait contraint par la loi à le déclarer auprès du tribunal de commerce dans les quarante-cinq jours. Patrick Kanner, Ministre des Sports, n’a-t-il pas déclaré qu’il était du devoir de l’Etat de faire tout ce qui était possible pour aider le club à ne pas être placé en «dépôt de bilan» ?
L’etat azerbaïdjannais va-t-il se substituer à Mammadov ?
Catégoriquement non, si l’on en croit le Ministre des sports d’Azerbaïdjan. Oui, si l’on se fie notamment aux analyses des juristes qui considèrent la garantie à la première demande comme infaillible. La solution pourrait venir d’un autre investisseur venu d’Azerbaïdjan et promu par l’état du Caucase. Comme il s’agit d’une société de droit privé, encore faut-il qu’Hafiz Mammadov, qui a déjà versé 21,5 M€, dont 20 la saison dernière, accepte l’ouverture de son capital. Reste qu’entre l’Etat français et celui d’Azerbaïdjan, les intérêts convergent, par exemple commerciaux. L’Etat du Caucase sait que l’Europe entend par son intermédiaire s’affranchir à court terme d’une partie des livraisons de pétrole et de gaz en provenance de la Russie. L’organisation des Jeux européens à Bakou en 2015 incite en outre l’Azerbaïdjan à soigner son image au sein de l’Hexagone. Enfin, le monde politique local entend faire tout son possible pour assurer la pérennité du RC Lens. La Région Nord-Pas-de-Calais avance d’ailleurs les fonds et dirige la rénovation du Stade Bollaert-Delelis.
3 décembre 2014 à 11:12quelques infos sur la SOCAR
SOCAR, la Compagnie Pétrolière Nationale d’Azerbaïdjan, est actuellement l’un des leaders mondiaux de l’industrie des hydrocarbures. Les activités de la compagnie comprennent une chaîne de valeur complète, de la recherche, l’exploration et le forage des champs de pétrole et de gaz en Azerbaïdjan, le traitement, le raffinage et la production, au transport, la livraison et la vente des produits sur les marchés nationaux et internationaux.Trois unités de production, deux raffineries de pétrole et une usine de traitement de gaz, une flotte pétrolière, un chantier de construction des plateformes en eaux profondes, deux trusts, une institution, et 22 sous-divisions fonctionnent comme des entités corporatives de SOCAR.
Il y a 57 gisements de pétrole en Azerbaïdjan, dont 18 se trouvent dans le secteur azerbaïdjanais de la mer Caspienne, les autres sont sur terre. Au total, le bassin Caspien a une réserve de 30 milliards de tonnes de pétrole, 18-20 trillions de mètres cubes de gaz, ce qui constitue 15% des ressources mondiales en hydrocarbures.
Les réserves des gisements pétroliers qui appartiennent à l’Azerbaïdjan s’élèvent à 3-5 milliards de tonnes de pétrole et 5 trillions de mètres cubes de gaz. La production de pétrole et de gaz en Azerbaïdjan devrait augmenter rapidement. La production de pétrole a déjà atteint 54,9 millions de tonnes.
Actuellement, SOCAR emploie 58.945 personnes, dont 17.500 sont des ingénieurs techniques et des spécialistes, 392 ont obtenu un diplôme universitaire, 50 ont un doctorat. L’objectif premier de SOCAR est de satisfaire la demande intérieure de produits pétroliers, gaziers et d’hydrocarbures de la République. Selon la stratégie pétrolière de l’Azerbaïdjan, la production excédentaire est destinée à l’exportation. SOCAR est bien placé pour répondre à ces exigences. La compagnie a la capacité de production nécessaire, un secteur des services bien développé et son expertise scientifique et technique. SOCAR a des compétences requises pour accomplir l’exploration onshore et offshore, poursuivre et rénover sans cesse son activité et dispose des spécialistes de haut niveau, des techniciens et des ouvriers pour réaliser le travail.
SOCAR a également des bureaux de représentation en Géorgie, la Turquie, la Roumanie, l’Autriche, la Suisse, le Kazakhstan, la Grande-Bretagne, l’Iran, l’Allemagne et l’Ukraine, ainsi que des sociétés commerciales en Suisse, le Singapour, le Vietnam, le Nigeria et autres pays.
3 décembre 2014 à 19:11Il ne vendra jamais ses parts et encore moins à socar
3 décembre 2014 à 19:17socar étant une entreprise public , il est peu probable qu’elle prenne la suite de mammadov , le gouvernement azeri ne souhaite pas etre directement implique
4 décembre 2014 à 11:19mais du fait que Mammadow a fais banqueroute soi disant qui sait le gouvernement pourrait bien trouver cette solution avec SOCAR qui représente leur pays du moins c est mon opinion
4 décembre 2014 à 15:40Il trouverons plus facilement une personne privé ou une entreprise privé pour évité d’impliqué directement l’état c’est pour ca qu’a mon sens socar est écarter .
Puis banqueroute ca c’est le terme employé par le ministre azeri , c’est plus politique.
Raison de plus pour HM ne pas vouloir lâches ses parts sans contrepartie .
Gervais ne maîtrise pas grand chose dans cette histoire il est ballader par l’état azeri et le jusqu’au boutisme de mammadov qui apprécié tres peu de se faire lâcher par ses « amis »
Enfin c’est mon opinion
4 décembre 2014 à 16:03Ses « prôblèmes peso », c’est son divorce avec sa femme, du coup elle à bloqué tout son argent.
4 décembre 2014 à 20:35Sa femme a bloqué ses avoirs dans le monde entier, c’est pas qu’il n’a plus d’argent, il en a la preuve 900 millions je crois, le soucis c’est que et c’est pour çà que GM doit aller à Bakou, pour faire pression avec l’etat français sur l’etat azeri.
Appament il faut regarder l’equipe 21 ce soir, ils vont tout expliquer4 décembre 2014 à 20:52Franchement l’état français a d’autre chose a faire que de s’occuper de ca !
4 décembre 2014 à 21:05je suis d’acord mais apparament c’est le seul moyen, comme je te dis il faut regarder l’emission ce soir
4 décembre 2014 à 21:14Et puis pour en revenir à SOCAR, j’invites tout le monde à aller sur le lien ci dessous et de voir qui compose le management, je vous le donnes dans le mille:
http://www.socar.az/socar/en/company/…/socar-president5 décembre 2014 à 01:09http://www.lequipe21.fr/emissions/sport-confidentiel/diffusion-04-decembre-5e99588f9bas.html Lens, une affaire d’Etats
ton lien ne fonctionne pas Laurent24 janvier 2015 à 13:08Et la danse continue ! Ce type quoiqu’il fasse ou pas sera définitivement discrédité à jamais !
http://www.butfootballclub.fr/1601634-rc-lens-le-va-tout-de-mammadov-pour-renflouer-les-caisses/25 janvier 2015 à 10:55L’ère Mammadov en chiffres
Relégable avant sa visite à Reims, dimanche (17h00), Lens vit en coulisses au rythme des hauts et bas de son actionnaire azerbaïdjanais, Hafiz Mammadov. Synthèse en chiffres d’une situation financière très précaire.23,5 Millions d’euros injectés
En juillet 2013, Hafiz Mammadov sauve la maison sang et or de la faillite en injectant 19,5 M€. L’homme d’affaires azerbaïdjanais, devenu actionnaire ultra-majoritaire (99,99%) de la holding qui contrôle le club (RCL Holding), présente de sérieuses garanties. N’est-il pas à la tête de Baghlan Group, un puissant conglomérat (banque, pétrole, gaz, construction et transports)?
Le doute s’installe pourtant. Des 18 M€ supplémentaires promis, 4 seulement sont arrivés en 2014. Sur cette somme, 2,5 M€ auraient été prêtés par Anar Mammadov, autre entrepreneur local proche du pouvoir d’Etat, fin décembre. Plombé par des emprunts toxiques dans le secteur gazier et pétrolier, lié à d’énormes forages en mer Caspienne, Hafiz Mammadov pourra-t-il honorer le nouvel échéancier annoncé par Gervais Martel, un versement de 14 M€ réparti sur janvier (4), février (5) et mars 2015 (5)?
Joueurs recrutés
2Depuis l’arrivée de Mammadov, Antoine Kombouaré n’a jamais eu les moyens de renforcer son effectif. En décembre dernier, grâce aux 4 M€ présentés à la DNCG, l’interdiction de recrutement qui frappait le club depuis l’été a été très partiellement levée. Le RC Lens a pu alors homologuer les contrats du gardien Samuel Atrous et du latéral gauche Benjamin Boulenger pour 500 000 €, ainsi que faire signer deux néo-pros et prolonger cinq jeunes joueurs.
Au total, pas de quoi compenser la dizaine de départs de joueurs expérimentés enregistrés depuis 18 mois, dont des éléments libres (Ljuboja, Yahia), en prêt (Areola, Tisserand) ou dont l’arrivée était pressentie (Nguemo, qui ne s’est pas mis d’accord pour des raisons salariales, finalement à Saint-Etienne). Sans les 14 M€ d’ici la fin du mercato, Lens ne pourra pas recruter.
Kilomètres en avion
80 000Entre son premier vol pour Bakou, fin septembre 2012, et son dernier voyage, la semaine du 12 janvier, Gervais Martel a effectué au bas mot une dizaine de déplacements dans le petit pays du Caucase (10 millions d’habitants). Le boss dépense une énergie démesurée pour trouver des solutions mais il est tributaire d’un actionnaire qu’il ne maîtrise pas. A raison de 7 600 km aller/retour (plus de 10 heures de vol, 1000 euros environ), le président de la SASP RC Lens (40% des parts) a effectué quelque 80 000 km pour séduire, convaincre et relancer un Hafiz Mammadov pas toujours très disponible et qui ne sera venu lui-même, à Lens, qu’en de très rares occasions, notamment en septembre 2013. Les deux hommes se sont aussi vus en Espagne, à Monaco ou en Angleterre (Londres) où Haziz Mammadov a échoué, en septembre dernier, à reprendre Sheffield Wednesday (D2).
Et maintenant?
Samedi dernier à Amiens (Lens-Lyon, 0-2), Gervais Martel expliquait publiquement qu’Hafiz Mammadov avait sensiblement amélioré sa situation. Ce mercredi sur la chaîne locale Weo, il a avoué que son actionnaire majoritaire était toujours tenu par ses soucis financiers. Lens a impérativement besoin d’argent frais d’Hafiz Mammadov ou d’un autre d’ici fin janvier pour éviter de se retrouver à court de trésorerie dans le courant du mois de février.
Rédaction, avec Joël DOMENIGHETTI, à Lens
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/L-ere-mammadov-en-chiffres/530712
.12 mars 2015 à 19:27http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/2015/03/11/rc-lens-le-baroud-mediatique-d-hafiz-mammadov-en-azerbaidjan-672837.html
RC Lens : le baroud médiatique d’Hafiz Mammadov en AzerbaïdjanDepuis sa réapparition publique vendredi dernier à Bakou, Hafiz Mammadov semble mener une véritable campagne médiatique en Azerbaïdjan, pour faire pression sur le gouvernement, tenter de se remettre en selle et obtenir un coup de pouce financier pour le RC Lens. Un baroud d’honneur ?
Mammadov s’en prend à un puissant milliardaire
Parmi ces « personnes » qui lui devraient de l’argent, Hafiz Mammadov n’a cité pour le moment qu’un seul nom et pas n’importe lequel : Mübariz Mansimov, 47 ans, un armateur azerbaïdjanais installé en Turquie qui possède un important groupe maritime baptisé Palmali. Sa fortune personnelle est estimée à 1,35 milliard de dollars (1.27 milliard d’euros) par le magazine Forbes. Selon certains journaux, Mansimov serait un ancien agent du KGB – les services secrets de l’ex-Union Soviétique – ce que l’homme d’affaires a toujours nié. On le dit grand collectionneur d’armes et passionné de football. Il possède et sponsorise le club azerbaïdjanais du Khazar Lankaran et gravite autour du Besiktas, le célèbre club d’Istanbul, dont il serait un fervent et actif supporter. Selon plusieurs médias turcs, il aurait contribué à l’arrivée Demba Ba sur les rives du Bosphore, grâce aux bonnes relations qu’il entretiendrait avec Roman Abramovitch, le propriétaire russe de Chelsea, où évoluait la saison dernière l’attaquant franco-sénégalais. -
AuteurMessages
- Le sujet ‘Hafiz Mammadov, vraiment Lensois ?’ est fermé à de nouvelles réponses.