SAINT-QUENTIN (Aisne). « Même relégué en CFA, je ne laisserai jamais tomber le RC Lens. Lensois un jour, Lensois toujours ! » Quel club peut se targuer d’avoir de si fidèles supporters qui, dans le bonheur comme dans l’adversité, ne font qu’un avec ce club, avec ces deux couleurs qui coulent dans les veines.
« Assez flippant »
Le trophée Jacques-Braconnnier a permis de constater que cette ferveur était bien réelle et non un mythe. Par petites grappes, ils ont pris possession de la tribune et des abords de la pelouse saint-quentinoise. L’arrivée des Lensois dans la tribune d’honneur a provoqué un impressionnant mouvement foule. Photos, autographes, poignées de mains, joueurs disponibles et affables même le président Martel a eu droit à ce traitement de faveur. De quoi surprendre l’ex-Rémois Julien Toudic face à cet engouement populaire.
« Comme tout le monde, j’en avais entendu parler et j’avais vu et lu des reportages là-dessus, mais le vivre en vraie est assez impressionnant. C’est même assez flippant quand on y pense pour quelqu’un qui n’est pas habitué à cela », avoue le buteur artésien en dédicaçant quelques maillots.
Le RC Lens était venu dans l’Aisne avec deux objectifs précis en tête : achever sur une bonne note cette phase de préparation avant la Coupe de la Ligue et réussir une opération rédemption auprès de ses supporters après le fiasco de la saison dernière. Mission remplie sur les deux tableaux