Tout juste nommé directeur du centre de formation lensois, Pascal Plancque s’est exprimé dans les colonnes de Nord Eclair:
«Ce qui m’a séduit? La confiance manifestée par Antoine Sibierski, son discours carré, clair. Il ne tourne pas autour du pot, ça me va bien. Forcément aussi la perspective de travailler avec des jeunes de qualité, dans des installations de qualité, celle de ne pas travailler pour rien : la finalité, c’est d’amener les jeunes vers l’équipe pro. La situation du RCL, aujourd’hui, impose que ce club soit tourné vers la formation.»
Lorsqu’on évoque les difficultés lensoises à conserver ses jeunes éléments formés à La Gaillette, Plancque répond:
«Ce n’est pas évident. Beaucoup de clubs sont confrontés à ce problème. Le RCL a été obligé de se séparer de jeunes, comme Varane, car économiquement, ce n’était pas possible autrement. Donc, cela passe par un meilleur équilibre financier, mais ça, ce n’est pas mon domaine. Au niveau sportif, ça passe par la perspective pour les jeunes d’évoluer en équipe première. S’ils voient de la lumière en haut, ils auront envie de rester. Si ces deux aspects sont remplis, les jeunes, au lieu de partir à 19 ou 20 ans, ils partiront à 23-24 ans en ayant porté le maillot du RC Lens pendant plusieurs saisons. Comme Lille arrive à le faire avec ses jeunes.»
Enfin, en remarquant la forte colonnie d’anciens lillois désormais à Lens (Dayan, Sibierski, Nadon, Plancque), l’ancien coach de l’USBCO indique:
«Si ça peut contribuer à ramener le RC Lens sur le chemin de la réussite, ce serait excellent. Rien n’est prémédité. On ne se connaît pas tous, certains étaient partis de Lille quand j’étais arrivé. Ce ne sont pas les anciens du LOSC qui débarquent à Lens en force. Je ne vois pas du tout cela comme ça. L’important est que chacun travaille dans l’intérêt du club.»