Là, amassés devant la boutique Emotion Foot, les supporters attendent que les portes s’ouvrent. Il n’est que 18h45. Certains sortent avec le nouveau maillot sur les épaules. D’autres évoquent l’année à venir. Les espoirs, les craintes. Mais un mot d’ordre, la montée.
Pour atteindre cet objectif, tout un club devra compter sur un Bollaert en fusion. Une pression permanente sur l’adversaire. Un encouragement continuel pour ses couleurs. Le sang et l’or. Dimanche soir, l’enceinte artésienne brille comme à ses plus belles heures. Rouverte, la Trannin est vite envahie. Deux niveaux complets, le troisième aux deux tiers. Autres conséquences du retour d’un projet ambitieux, une Xercès qui déborde. Plus un siège de vide au dessus du kop. Pas la peine d’évoquer cette Marek. Comme d’habitude, elle fait le métier. Parfaitement d’ailleurs. Sans relâche, elle pousse la nouvelle équipe artésienne.

Un bloc serein
Une formation articulée autour d’un milieu récupérateur Le Moigne-Valdivia. Deux joueurs qui retrouvent vite leurs automatismes. « On a eu l’habitude de jouer, avec Pierrick Valdivia, à Sedan comme ça », confirme le capitaine. Reste maintenant à « plus se projeter vers l’avant ». Difficile dans un système qui ne tolère aucune baisse physique. Contre le CA Bastia, le bloc artésien ne semble pas en difficulté. A aucun moment, Pastorelli & co ne se mettent en évidence. Toute la liberté est donc accordée aux attaquants.
A droite, Pablo Chavarria fait parler sa technique en première mi-temps. Technique et combativité. Il ne lâche rien sur le plan défensif, combine à merveille avec ses compères offensifs. Daniel Ljuboja est ainsi souvent sollicité par l’Argentin. On ne reviendra pas sur la performance de l’ancien strasbourgeois. Présent sur chacune des actions lensoises, il prend la lourde responsabilité au moment de conclure. Frappe en lucarne, sans trembler. Bollaert explose. Lui montre le blason, l’embrasse. Yoann Touzghar est moins en réussite. Mais il court, se dépense, appelle, propose, frappe, du pied et de la tête. Sans trouver la faille. Ce sera pour la prochaine fois. Angers ? Dijon ?
Quoi qu’il en soit, les promesses sont là. Ce groupe qui se connaît à peine gagne déjà. Avec une forme de manière. Les prémices d’une fin d’été et d’une saison sous de meilleures couleurs qu’auparavant. Le rouge et le jaune. Le feu à Bollaert. En tribune, sur la pelouse, et même sur les maillots. Lens, land of fire.
Laurent Mazure
Superbe article ! c’est sa un vrai passionner de son club !!! merci laurent ^^
Super artiv
Super article
E
Je trouve ça poétique même si c’est de la prose !!! lol En tous les cas , c’est vachement bien écrit et pour ma part, je ne manquerai pas le prochain article ., à bientôt de vous lire Monsieur Mazure .
Super article laurent
J aime beaucoup comment l article est rediger;)
les articles sont remarquables, j’aime beaucoup ce quil ecrit, pour YOANN TOUZGARD, je ne fais pas de soucis, hier d’abord il y a longtemps qu’il n’a foule une pelouse a cause de ses cotes cassées, ensuite je pense qu’en jouant derriere LUBOJA, il n’ pas ete très a l’aise,, je le prefere en points comme la saison derniere
On sens dans l’article tout l’amour que tu portes pour le club ;) continue comme ça laurent !
Je doit avouer que je ne vais quasiment plus sur le site officiel. Ce site est bien mieux car plus riche en infos et beaucoup plus attirant. Chapeau à la rédac et continuez comme ça !
il n’y a décidément que sur ce site ou l’envie de lire des articles sur Lens est la plus intense…merci à vous Mr Mazure!
Super article chapeau!!!
En effet, très bel article! Bravo Laurent!
J’adore la plume de Monsieur Mazure, chapeau :)
Très bel article, joli style, jolie plume, c’est bien écrit !