Parler du RC Lens sans évoquer Daniel Leclercq, c’est oublier une part essentielle de l’âme sang et or. Joueur, entraîneur, formateur et amoureux du club, il a marqué à jamais l’histoire du Racing.
Des débuts de joueur à la passion du Nord
Né le 4 septembre 1949 à Trith-Saint-Léger, Daniel Leclercq découvre le football professionnel sous les couleurs du Valenciennes FC, passe par l’Olympique de Marseille avant de rejoindre le RC Lens en 1974. Défenseur élégant et fin technicien, il participe activement à la belle période du club dans les années 1970, notamment à la finale de Coupe de France 1975 perdue face à Saint-Étienne (2-0). Il termine sa carrière de joueur en 1983, mais son histoire avec Lens ne fait que commencer.
Le druide devient champion
C’est en tant qu’entraîneur que Daniel Leclercq entre dans la légende. À la tête du RC Lens entre 1997 et 1999, il mène le club à son premier et unique titre de champion de France en 1998, écrivant ainsi la plus belle page de l’histoire lensoise. L’année suivante, il ajoute une Coupe de la Ligue (1999) au palmarès du club.
Connu pour son calme, sa réflexion et sa vision du jeu, Leclercq est vite surnommé “le Druide”, pour sa sagesse et son aura presque mystique. Sous sa direction, le Racing pratique un football intelligent, généreux et fidèle à ses valeurs populaires.
Un homme fidèle à ses racines
Après son passage à Lens, il continue d’entraîner dans le Nord (Valenciennes, Arleux, Douai), toujours avec la même passion et la même humilité. Il restera proche du club de son cœur jusqu’à sa disparition, le 22 novembre 2019, à l’âge de 70 ans.
Un héritage éternel
Daniel Leclercq ne se résume pas à un palmarès : il symbolise une philosophie du football, fondée sur la loyauté, le travail et la simplicité. Son nom résonne encore dans les travées de Bollaert, où les supporters chantent sa mémoire.
Pour les Lensois, il n’était pas seulement un entraîneur — il était un guide, un repère, un homme du peuple.
Quel plaisir c’était quand il était coach !
Le Druide un homme humble et plein d’humilité. Il restera toujours dans le coeur des Lensois de générations en générations.
J’ai relu l’article, D.L n’est pas passé de Valenciennes à Lens directement, avant Lens c’est à Marseille qu’il est allé, il a d’ailleurs de mémoire gagné la coupe de France avec l’O.M , 1970/1971, OM, puis un autre club (je ne me souviens plus) 1971/1972, puis retour à l’ OM 1972/1974 et Lens avec grand plaisir . :)
En effet BigJac, la manière de formuler porte un peu à confusion, j’ai corrigé ça, merci :)
Je me souviens quand j’ai appris le recrutement de D.Leclercq, j’étais en 1974 sur un chantier chez Roquette à Vecquement, j’ai posé la question , c’est le grand blond de Marseille ?
Réponse oui, j’ai fait un grand sourire, je connaissais sa réputation, évidemment pas de surprise, un homme droit dans son travail et sympa et pas fier, car je l’avais croisé à Sport 2000 à Lens 2, je l’ai regardé surpris, il a souris , dit bonjour et m’a serré la main, on ne s’étais jamais vu, c’était le Druide, droit dans son taf, dans sa vie, et bien sûr d’une compétence professionnelle comme joueur et comme coach, nos meilleures années il faut le dire. C’est un grand plaisir d’avoir eu un tel homme chez nous et quel malheur sa disparition.