Guy Roux « 4% de responsabilités »

En réaction aux nombreuses critiques dont il a fait l’objet suite à la relégation de Lens en Ligue 2, intervenue samedi à l’issue de l’ultime journée de championnat, Guy Roux (Photo d’archives L’Equipe), qui a entraîné le club en début de saison durant un mois en août dernier, s’est longuement expliqué lundi sur Infosport.

L’ancien entraîneur d’Auxerre a notamment reconnu qu’il avait selon lui «4% de responsabilités» dans l’échec du club lensois, n’hésitant pas à se lancer dans une démonstration mathématique pour le moins personnelle pour étayer son propos. «J’ai managé quatre matches, a-t-il commencé par exposer. Il y a dans le club trois familles : les joueurs, l’entraîneur et le président, ça fait un tiers chacun, 33%. Moi j’ai fait 10% des matches, un peu plus: alors mettons 4% de responsabilité».

«Pas assez de forces» pour continuer
Le technicien reconverti consultant pour Canal + a ensuite ajouté «ne pas pouvoir réalisé ce que le président avait demandé de réaliser au départ», raison pour laquelle il a préféré démissionner après quatre journées. «Après avoir pris connaissance de l’effectif et de l’ensemble des partenaires, des gens qui se trouvent dans le club, je ne pouvais pas faire une bonne place (obtenir un bon classement, ndlr)». Selon lui, l’effectif manquait tout simplement cruellement de talent. «J’ai vu au bout d’un mois que personnellement, je n’arriverais pas à transformer cette équipe en grande équipe». Aucune allusion en revanche à son recrutement estival : Kanga Akalé, Bonaventure Kalou et Luigi Pieroni, tous trois partis ensuite au mercato hivernal.

Comme beaucoup l’ont pensé à l’époque, son état de santé n’avait rien à voir non plus avec sa décision d’arrêter. A aucun moment d’ailleurs, il n’a avancé lundi cet argument. Avant toutefois de concéder certaines faiblesses : «je commence toujours à me regarder moi avant les autres, et je me suis dit: "Sans doute que je n’ai pas assez de forces pour mettre le RC Lens parmi les premiers, donc j’arrête, et que des successeurs essaient de le faire", malheureusement ils n’ont pas pu faire bien comme je l’aurais souhaité». Parti sur un bilan de deux défaites et deux matches nuls, Guy Roux avait alors adoubé son successeur Jean-Pierre Papin, selon lui l’homme de la situation. On connaît la suite…

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