J. Delle: « surfer sur la vague »

Avant la réception de Niort ce mardi à Bollaert, Joris Delle s’est présenté en conférence de presse d’avant-match, l’occasion pour lui d’aborder cette rencontre de la 15ème journée de Ligue 2 jouée en retard suite au report pour cause de 7ème tour de Coupe de France.

Le début de saison de l’équipe
« Il y a eu beaucoup de nouveaux joueurs qui sont arrivés avec des formes différentes. Il fallait que l’on se remette tous à niveau physiquement et au même moment. Ce qui n’était pas forcément le cas en août et en septembre. Ça a été une préparation compliquée avec un gros moment de doute alors que les gens attendaient plus de nous, notamment sur le plan comptable. Ça a été compliqué jusqu’à nos deux premières victoires contre Valenciennes et Sochaux qui ont suivi le stage au Touquet début septembre.
Maintenant la réussite commence à tourner en notre faveur. On a plus confiance en nous et on gagne des matchs que l’on n’aurait peut-être pas remportés en août et septembre. C’est positif et il faut surfer sur la vague ! »

Son début de saison
« En arrivant à Lens, je me suis rendu compte que j’avais énormément de travail à effectuer sur le plan physique. C’était dû à ma blessure de la saison dernière qui m’avait éloigné des terrains avec Nice. Lors des premiers matchs amicaux, j’ai pu retrouver des repères et voir où j’en étais physiquement. La période de préparation a vraiment été importante pour moi de ce point de vue !
Je pense avoir fait un début de saison correcte. Être brillant sur tous les matchs n’était pas forcément le plus important pour moi. Je voulais surtout être utile et ramener des points à l’équipe. Après j’ai eu un petit creux suite aux efforts que j’avais fait en juillet. Avec l’âge et l’expérience, je commence à anticiper ces périodes et à savoir ce qu’il faut faire. Je ne voulais pas être écarté du groupe car je ressentais de l’amélioration au moment où Antoine Kombouaré m’a mis sur le banc. Et en même temps, l’équipe ne gagnait pas. Malheureusement, ces deux facteurs sont apparus au même moment. Pour le coach, la fatigue et les mauvais résultats étaient peut-être une évidence pour me sortir du groupe. J’ai mal vécu cette situation car je suis compétiteur et j’ai envie de jouer tous les matchs et de participer aux victoires. Surtout qu’à Valenciennes c’était la première de la saison ! J’ai aussi manqué un autre match important, contre Sochaux, deuxième victoire lensoise (1-0).
Dans cette situation, il y aura toujours quelqu’un qui dira : « Tu n’étais pas là donc c’est pour ça que l’équipe a gagné, tu es le chat noir. ». Quand c’est comme ça, je me mets dans ma bulle et continue à travailler.
Le danger est de vouloir prouver plus que ce qu’il ne faut. Avant, c’est peut-être ce que j’aurais fait. Mais là, ça n’a pas été le cas. J’ai considéré les trois matchs que j’ai manqués comme une parenthèse dans ma saison. Je les ai effacés de ma mémoire comme s’ils n’avaient jamais existés. Il ne fallait surtout pas surjouer. J’ai occulté tout ce qui se passait autour de moi pour ne garder que ce que je pouvais maîtriser, c’est-à-dire mes interventions »