Kondogbia «Bollaërt, ça m’épate»

Pur produit de la formation lensoise, et vice-champion de France des moins de seize ans il y a deux ans, Geoffrey Kondogbia est promis à un bel avenir. A 17 ans, cet international U18 français espère pouvoir s’imposer un jour dans l’effectif de Jean-Guy Wallemme. Il a répondu à nos questions mardi.

Bonjour Geoffrey, peux-tu te présenter pour les supporters qui ne te connaissent pas encore ? 
 
Je m’appelle Geoffrey Kondogbia, j’ai dix-sept ans et j’évolue au poste de milieu défensif au Racing Club de Lens et je joue pour la CFA du club où j’évolue depuis que j’ai onze ans.


A l’exemple de Serge Aurier, issu de ta génération, plusieurs jeunes commencent à frapper à la porte des pros. Qu’est ce que cela représente pour toi ?


Pour moi c’est une grande fierté, surtout pour Serge Aurier car il nous a montré que c’était possible et il nous a ouvert la porte. Dès qu’il a joué en professionnels,  il a montré ce que les jeunes savaient faire et c’est bien. 
 
Alors que tu devais rejoindre l’équipe de France des U18, tu es finalement resté à Lens… Pourquoi ?


C’est le staff technique qui a voulu que je reste ici. Je ne sais pas si c’est Jean-Guy Wallemme ou un autre, je sais simplement que le staff a préféré que je reste à la Gaillette. 
 
Quels sont tes objectifs pour cette saison ?


Moi je veux d’abord faire une saison pleine en CFA, je prendrai ensuite ce qu’il viendra.
 
Que penses-tu de l’ambiance de Bollaërt ?


Comme tout le monde…  A chaque fois que j’y vais, ça m’épate. J’apprécie comment le public fonctionne et l’ambiance a chaque match. J’aimerais bien y jouer pour avoir un ressenti.
 
Penses-tu justement t’ouvrir la porte des pros si tes performances en CFA sont concluantes ? 


De toute façon, on nous a dit d’être performants, et que seuls les joueurs qui étaient très performants joueraient avec les professionnels. Si je suis très bon, pourquoi pas ? Et puis, si je n’ai pas ma chance cette année, je sais que je suis encore jeune et j’ai encore le temps. Je vais essayer de m’imposer. 
 
As-tu un modèle pour réussir ?


Au club, pour moi c’est Samba Sow. Depuis qu’il est jeune je le regarde jouer, je l’apprécie. En plus il a été formé au club, c’est un grand bosseur, c’est quelqu’un qui a toujours essayé d’être performant donc c’est mon modèle au club. Après, j’apprécie également Abou Diaby, car il sait défendre, et aussi attaquer… 
Propos recueillis par Romain Bucquet.



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